Daniil Medvedev : "Un diner ? Je choisirais Novak Djokovic"

Jusqu'ici, Daniil Medvedev avance tranquillement à Roland-Garros. S'il avait lâché un set contre Dominik Koepfer lors de son entrée en lice, le n°5 mondial, quart de finaliste en 2022 et huitième de finaliste en 2023, avait ensuite profité de l'abandon de Miomir Kecmanovic. Ce samedi, le protégé de Gilles Cervara a dû se montrer sérieux pour faire plier le redoutable Tchèque Tomas Machac, 7-6(4), 7-5, 1-6, 6-4. Il affrontera Alex De Minaur, tombeur de Jan-Lennard Struff, en huitièmes. Daniil est en deuxième semaine de Roland-Garros pour la troisième fois après 2021 et 2022. Et visiblement, le Russe est détendu.

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"Avec qui dîner ? Je dirais Novak, McEnroe et Kafelnikov"

Interrogé sur la personne avec qui il voudrait dîner pour discuter, Daniil s'est prêté volontiers au jeu. "Je dirais Novak juste parce que, vous savez, j'aimerais connaître son - c'est une drôle de question. Quand vous dites trois personnes, je veux une conversation honnête où je peux poser des questions, ils peuvent poser des questions, c'est privé, pas de caméras, et nous pouvons vraiment parler honnêtement. Je dirais Novak, numéro un. Deux autres, et dans l'histoire du tennis, vous dites... John McEnroe, deux, en bonne compagnie. Troisièmement, Kafelnikov. Nous ne sommes pas proches. Ce serait donc mes trois."

"Gilles Simon a la mentalité d'un gagnant"

Plus sérieusement, Medvedev a également évoqué sa collaboration avec Gilles Simon. "Ce sera difficile à expliquer en quelques mots, mais en général, tout d'abord, il a la mentalité d'un gagnant, ce qui est important pour moi. On le sent tout de suite chez les gens. Le plus important, c'est moi sur le terrain, et je sens qu'il veut que je gagne, et c'est important quand vous avez votre équipe autour de vous. Vous devez avoir des gens qui veulent que vous gagniez, comme lui. Vous obtenez plus d'énergie et de mentalité de gagnant. C'est la première chose à faire et la plus importante. Ensuite, il y a beaucoup de détails techniques et tactiques. Il ne peut s'agir que de détails, car il ne peut pas changer mon jeu. Nous essayons de nous adapter parfois pendant le match, avant le match, et après le match, nous discutons de ce que je peux faire, de ce que je pourrais faire mieux, etc. Donc, oui, pour être honnête, il n'y a rien de fou dans ce travail, mais c'est un travail très productif, donc il n'y a rien de plus à dire."