Djokovic : "Faibles attentes et grands espoirs..."

Novak Djokovic est arrivé tardivement à Roland-Garros. En manque de sensations, le Serbe était en Suisse pour disputer l'ATP 250 de Genève, où il a une nouvelle fois été éliminé en demi-finales vendredi, par Tomas Machac. Avec trois matchs disputés là-bas, Nole a pu reprendre un peu de rythme mais ne s'est pas rassuré. Il n'a toujours pas disputé la moindre finale en 2024. Depuis 2006, Nole avait toujours joué une finale avant le Grand Chelem parisien, sauf en 2018. Cette année est donc très particulière. Tenant du titre, Djokovic joue pourtant sa place de n°1 mondial durant cette quinzaine. S'il n'atteint pas au moins la finale, Jannik Sinner montera sur le trône. Pour son entrée en lice, l'homme aux 24 titres du Grand Chelem se frottera à un Français, Pierre-Hugues Herbert (mardi en soirée).

 

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"Faibles attentes mais de grands espoirs"

En conférence, les premiers mots du Serbe ont tout de suite donné le ton. "Mon mental pour ce tournoi ? De faibles attentes mais de grands espoirs (sourire)," a-t-il lancé. "Je dirais que je sais ce dont je suis capable, notamment dans les Grands Chelems qui me font donner mon meilleur tennis. C'est mon objectif, mais cela fait déjà un certain temps que je dis que sur terre battue, je veux faire de mon mieux à Roland-Garros. Cela a été le cas l'an dernier. Alors, bien entendu, les 5 derniers mois de cette année, qui n'ont pas été fantastiques au plan tennistique, m'affectent. Mon approche va donc être beaucoup plus concentrée sur le jour le jour pour essayer de construire une dynamique pour avancer dans le tournoi."

 

"Je sais ce que je dois faire en Grand Chelem"

Dans les moments difficiles, Djokovic a toujours trouvé un moyen de se relever. "Je ne dirais pas que ce sont des trous, je dirais que ce sont des chaos sur la route. Et il est important de réfléchir à ce qu'il me faut faire pour être meilleur que la semaine d'avant et c'est ce que j'ai à l'esprit. C'est ce sur quoi j'essaie de me concentrer. Et je n'arrêterai probablement jamais de faire cela jusqu'à ce que je quitte le tennis professionnel ; mais en tant que joueur de tennis professionnel et compétiteur à très haut niveau, c'est ainsi que je fonctionne. J'ai eu beaucoup de finales et de demi-finales dans ma vie et je sais ce que je dois faire quand on est dans un environnement de Grand Chelem. C'est un type de tournoi très particulier et qui a une atmosphère différente de celle des autres événements du calendrier. Donc, voilà !"

 

"Quelque chose de moins qu'un titre, cela ne m'a jamais satisfait"

"J'ai un peu de difficulté à parler de ce que sont mes attentes. Quelque chose de moins qu'un titre, cela ne m'a jamais satisfait. J'ai toujours été comme cela. Cela peut paraître de l'arrogance pour certains, mais le fait que je joue encore à ce haut niveau, c'est parce que je veux vraiment marquer l'histoire de ce sport et gagner les plus grands titres. Il est certain que Roland-Garros est l'un d'entre eux. Donc mes espoirs et mes objectifs sont les mêmes qu'avant, mais je dois abaisser mes attentes, je dirais, réduire mes attentes en ne réfléchissant pas trop à long terme et prendre les choses plus au jour le jour pour développer, reconstruire mon jeu parce que c'est ce que j'essaie de faire, de rejouer de manière constante à un bon niveau, ce qui est nécessaire si on veut aller jusqu'en finale."

 

"Nadal-Zverev ? On a tous envie de voir ce qui va se passer"

Enfin, Nole s'est exprimé sur LE choc de ce premier tour, entre Rafael Nadal et Alexander Zverev. "Si je n'ai rien de vraiment plus important à faire, je le regarderai. Est-ce qu'ils jouent le soir ou dans la journée ? Ah, dans la journée ! Cela va être un peu plus difficile pour moi mais, en tout cas, j'essaierai d'en voir le plus possible. On a tous envie de voir ce qui va se passer."