Elena Rybakina sera-t-elle encore snobée par la presse ?

Elena Rybakina a eu une relation particulièrement froide avec les journalistes. Mardi, après sa victoire au premier tour de Roland-Garros, la Kazakhe ne s'était pas privée de tacler les journalistes présents en salle de presse en lâchant : "C'est vrai que les questions sont toujours les mêmes et je ne sais pas très bien quoi répondre. Une question simple, des réponses simples. Donc, les gars, autre chose ?". La remarque de la numéro 4 mondiale, connue pour être assez peu ouverte en conférence de presse, n'est pas passée auprès des journalistes.

 

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Aucune demande pour Elena Rybakina...

Jeudi, aucun média n'a demandé en conférence de presse Rybakina, victorieuse face à Arantxa Rus. Pour info, en début de journée, tous les journalistes doivent enregistrer leurs demandes de joueurs pour ensuite échanger avec ceux demandés en salle de presse. Assez fou qu'une joueuse du Top 5 ait été snobée. Une situation qui convient toutefois visiblement aux deux "camps". A voir si ce samedi, la Kazakhe passera en conférence de presse après son match contre Elise Mertens.

 

 

La conférence de presse d'Elena Rybakina mardi

Une excellente performance aujourd'hui. Qu’est-ce qui vous a donné l'avantage sur le court ?

J’ai très bien joué aujourd'hui. J'avoue que je ressens un fort degré de confiance.

 

Félicitation pour votre victoire. J'ai deux questions. Comment vous sentez-vous physiquement par rapport à l'année où vous avez dû déclarer forfait à votre deuxième match ? Est-ce que les conditions sur le court ont influencé votre manière de jouer aujourd'hui ?

Non, pas d'effet, parce que je sais très bien jouer dans différentes conditions. Il est clair que du point de vue physique, je me sens beaucoup mieux par rapport à l'année dernière où j'ai dû déclarer forfait. J’avais la Covid, donc, évidemment, aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux. C'est vrai que les questions sont toujours les mêmes et je ne sais pas très bien quoi répondre.

 

C'était le premier match depuis Madrid où vous disiez que vous étiez fatiguée après ces grands tournois, et vous ne vouliez pas rater Rome. Vous n'avez pas joué à Rome. Est-ce que cela vous a aidée ? Pensez-vous que vous fatiguez facilement, que vous avez beaucoup de matchs à jouer ?

Oui, c'est vrai, quelquefois c'est fatigant, mais je suis très heureuse d'être revenue sur le court aujourd'hui et de pouvoir continuer à jouer. Il est sûr que mon objectif final est de remporter le titre très certainement.

 

Vous venez de dire que vous avez joué dans différentes conditions. Etait-ce différent aujourd'hui ? Est-ce parce que le court était couvert, plus lent que d'habitude ?

C'est pareil que les années précédentes, d'une certaine manière.

 

Tout d'abord, je suis vraiment très heureux de vous revoir jouer après tout ce qu'il s'est passé. Vous savez ce que c'est que de gagner un Grand Chelem, vous êtes arrivée jusqu'aux quarts de finale ici. A votre avis, qu’est-ce qui est différent ici, à Roland-Garros ? Que devez-vous faire pour arriver jusqu'au titre à Roland-Garros ?

Vous savez, il faut travailler dur, faire un grand nombre de choses que vous n'avez pas nécessairement envie de faire. Vous me posez des questions simples, je vous donne des réponses simples, je n'ai pas grand-chose à ajouter.

 

J’ai l’impression que c’est la première fois que vous portez une tenue sur mesure de Yonex.

Non, l’année dernière, je portais également une tenue Yonex.

 

Qu'est-ce qui vous a fait choisir ces couleurs aujourd'hui ? Comment choisissez-vous vos tenues ?

Je n'ai pas choisi les couleurs, c'est la marque qui les a choisies pour moi.

 

Un sujet complètement différent : j'écris une histoire sur vous et Sabalenka et votre rivalité. Je sais que vous êtes plutôt amies et est-ce que vous vous souvenez de la première fois où vous vous êtes rencontrées ?

Je pense que la première fois que nous nous sommes rencontrées, c’était à un 25K, et j'ai perdu contre elle. Voilà les souvenirs que j'ai. Vous savez, je m'entends bien avec tout le monde, en fait.

 

Vous avez joué aux Juniors à Budapest, vous aviez 15 ans à l'époque. Vous en souvenez-vous ?

Non, j'avoue que je ne m'en souviens pas. Je ne pense pas qu'il soit possible de se rappeler tout ce qu'il s'est passé il y a 5-6 ans.

 

Vous avez l'air d'être deux personnes bien différentes, Sabalenka, en tant que personne, en tant que joueuse, est-ce que vous l'aimez bien ? Vous la respectez ? Je lui poserai la même question.

Oui, je la respecterais certainement. En effet, tout ce que nous faisons est difficile. J'estime qu'elle est en tête des classements depuis très longtemps. Si vous arrivez à garder votre place très longtemps, c'est quelque chose d'assez extraordinaire. Je la respecte, bien sûr aussi en tant que personne. Je ne sais pas quoi ajouter.

 

Je voudrais poser une question qui porte sur les Jeux Olympiques. On s'attend à ce que vous jouiez ici de nouveau cette année. Je ne sais pas si vous savez, mais les repas que vous allez manger vont sans doute être différents, parce que les organisations voulaient avoir une version végétarienne et végan. Cela vous effraie-t-il un peu de devoir manger végétarien ?

Je mange extrêmement sainement depuis toujours. Très honnêtement, ce n'est pas quelque chose qui m'effraie. Je pense que c'est quand même mieux pour tout le monde de manger plus sainement.