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Fabio Fognini : "Je ne suis pas comme Sinner, un gars parfait"

Roland-Garros
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Fabio Fognini ne fait plus partie des outsiders de Roland-Garros, comme il y a quelques années. Mais, le fantasque Italien reste tout de même un client sur terre battue. Botic Van de Zandschulp ne dira pas le contraire. Lundi, au premier tour de Roland-Garros, le Transalpin a facilement dominé le Néerlandais 6-1, 6-1, 7-5. Une entrée en matière parfaite avant de défier Tommy Paul, tête de série numéro 14, au deuxième tour. Il faut rappeler que Fognini a atteint les quarts de Roland-Garros en 2011 et les huitièmes en 2018 et 2019. En 17 participations Porte d'Auteuil, il n'a été battu que quatre fois, dont deux lors de ses premiers Roland. A 37 ans, le natif de San Remo rêve sans doute d'un dernier beau parcours à Roland-Garros cette année... 

Fabio Fognini, au 2e tour de Roland-Garros 2024

 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de Roland-Garros 2024

Retrouvez ici le tableau Dames de Roland-Garros 2024

 

"Je ne suis certainement pas comme Sinner : lui le gars parfait que tout le monde aime, moi l'imparfait que l'on aime ou que l'on déteste"

"Je suis fier de ma carrière, pour le meilleur et pour le pire. J'ai commis des erreurs et j'en ai payé les conséquences, mais je crois que cela fait partie de la vie de tout être humain. Je n'étais certainement pas comme Sinner : lui le gars parfait que tout le monde aime, moi l'imparfait que l'on aime ou que l'on déteste. Maintenant, il faut faire face à la réalité et ce qui est fait est fait. Je continue à jouer parce que j'aime ce sport et que j'apprécie la compétition. J'étais à deux doigts de dire au revoir. J'ai traversé une période triste et difficile. L'année dernière, après ce tournoi, j'ai été absent pendant deux mois et à chaque fois, la récupération est plus difficile. J'ai joué des tournois pour monter dans le classement et à ce moment-là, je me suis demandé pourquoi je le faisais : c'étaient des tournois qui, même si je les avais gagnés, n'auraient rien changé pour moi."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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