Grigor Dimitrov : "Je pourrais jouer avec de la musique..."

Huitième de finaliste l'an passé, éliminé par Alexander Zverev, Grigor Dimitrov est qualifié pour le troisième tour de ce Roland-Garros 2024. Le tout sans avoir perdu un seul set. Facile vainqueur 6-4, 6-3, 6-4 de Aleksandar Kovacevic dimanche, le Bulgare a dû attendre jusqu'à ce jeudi pour disputer son deuxième match sur la terre battue parisienne. Peu de temps avant l'arrivée de la pluie, le n°10 mondial a réussi à conclure contre le Hongrois Fabian Marozsan, 6-0, 6-3, 6-4.

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"J'aime bien ce temps d'attente... j'en profite"

"Dans des jours comme ceux-ci, il est très important de rester concentré et de se donner à soi-même la permission d'être vraiment dans l'instant. Je pense qu'il est extrêmement important de garder sa concentration. Il est tellement facile de se laisser distraire avec les interruptions, on reste trop longtemps dans les vestiaires." A 33 ans, le Bulgare sait comment gérer les aléas de la météo. "Je devais être troisième hier (mercredi), j'ai dû attendre un certain temps. J'ai lu un livre, j'ai fait une sieste, j'ai mangé. Finalement, j'aime bien ce temps d'attente, cela ne me dérange pas. J'en profite en fait. Je pense qu'au bout d'un certain temps, avec l'expérience que j'ai, ces moments d'attente m'aident. C'est comme s'il y avait une atmosphère différente qui me plaît beaucoup. L'une des choses les plus importantes est comment du point de vue physique on va préserver un certain niveau d'énergie et un certain équilibre. Il ne faut pas trop s'allonger par exemple. C'est très délicat."

"Je pourrais jouer avec de la musique"

Dimitrov est ensuite revenu sur l'interview d'Iga Swiatek mercredi soir, qui a demandé au public de garder le silence pendant les points après sa victoire contre Naomi Osaka. "Je n'ai pas encore jouer sur ce court (Chatrier). J'espère y jouer bien entendu. Il est vrai que les joueurs de tennis ont des particularités. Chacun est sensible différemment à l’environnement. La luminosité, par exemple, si c'est éblouissant. S'il y a des grandes lettres, c'est plus difficile. Le public, oui, si vous voyez que le public qui bouge, on est très concentré sur la balle mais l'œil va quand même tomber sur les mouvements dans les gradins. Je suis pour un immobilisme total dans les gradins. Pour ce qui est du bruit, je pense qu'il n'y a pas grand-chose à faire. Dans les 2 cas, j'avoue que je suis assez neutre sur la question. Je pourrais sans doute jouer avec de la musique. Certes, je préfère quand les choses sont un peu plus calmes, mais je ne contrôle pas le public."