Jabeur : "Pleurer en interview, ça ne me dérange pas..."

Dans le dur depuis le début de la saison sur terre battue, outre un quart de finale à Madrid (4 victoires, 4 défaites), Ons Jabeur arrive sans grande confiance à Roland-Garros. 9e mondiale, la Tunisienne a expliqué à quelques jours de son entrée en lice contre Sachia Vickery (USA, 124e), sa relation avec les médias, qui "fait partie du jeu", en toute circonstance.

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"Cela ne me dérange pas de venir ici, de pleurer pendant les interviews, cela fait partie du jeu"

"Honnêtement, les caméras ne me dérangent pas", confiait-elle ce vendredi. "Je pense que cela fait partie du jeu. Quand on joue bien, on fait quelque chose de bien. Cela fait partie de faire des interviews, de se montrer comme on est. Quand cela ne va pas bien, je suis pour montrer, surtout pour les fans et les gens qui nous suivent, comment on est dans les bons et mauvais moments. Je pense que c'est très important de respecter cela. Cela ne me dérange pas de venir ici, de pleurer pendant les interviews, cela fait partie du jeu", assure-t-elle.

"J'ai trop hâte de faire ce Roland-Garros parce que je me sens bien"

Physiquement, et avec un genou "qu'elle a remplacé", comme le confiait-elle, amusée, en conférence de presse, Ons Jabeur semble rassurée et prête à disputer son 7e tableau final à Roland-Garros : "Physiquement, côté blessure, mon genou est mieux. J'avoue que sur la terre battue, c'est moins dur pour le genou. Je suis contente d'être ici, de jouer ici. Cela fait un moment que cela ne me dérange pas. J'espère que cela ira. Niveau confiance, je pense que j'ai pu jouer quelques matchs sur terre battue, je suis contente d'avoir repris la compétition, et peu à peu la confiance totale pour revenir. J'ai trop hâte de faire ce Roland-Garros parce que je me sens bien. J'espère montrer cela sur les matchs."