Jannik Sinner : "Déçu... mais ça fait partie du processus"

Jannik Sinner rêvait sans doute de remporter Roland-Garros dimanche avant de devenir officiellement numéro 1 mondial lundi. Finalement, l'Italien arrivera sur le trône lundi avec tout de même une demi-finale Porte d'Auteuil derrière lui. Ce vendredi, il n'a pas résisté à son grand rival Carlos Alcaraz. Le Transalpin menait une manche à rien puis deux manches à une avant de finalement céder 2-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-3. Bien parti, Sinner a semblé se tendre au fil du match et a même dû éviter des crampes dans la troisième manche. Déçu, le futur numéro 1 mondial a tout de même réaliser une belle quinzaine et s'est rassuré au niveau de sa hanche. Les ambitions seront grandes sur gazon.

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"Je suis déçu du résultat mais ça fait partie du processus de développement"

Pas de chance. Encore une grande bataille contre Carlito aujourd'hui ! À ton avis, quel a été le moment clé du match ?

Oui, il a très bien joué les sets qu’il a gagnés. Il a bien joué sur les points importants. Ça a été la clé, bien entendu. Je suis déçu du résultat, mais vous savez, ça fait partie du processus de développement. Si je regarde avant le tournoi, je me dis que je peux être heureux d'avoir atteint ce niveau du tournoi, même si je suis déçu du résultat d'aujourd'hui. Il faut que je continue de m'améliorer. J'essaie de faire le mieux que je peux. Et nous verrons ce que je peux faire à l'avenir dans ce tournoi. Si je regarde le côté positif, je me suis amélioré par rapport à l'année dernière, c'est certain. Je pourrai rejouer ici pour les Jeux olympiques, et nous verrons ce qu'il se passe.

Jannik, peux-tu nous dire ce qui s'est passé au troisième set pour ton bras gauche ? Était-ce une crampe, ton corps t'a préoccupé à ce moment-là ?

Il est certain que j'ai eu des tensions et un peu de crampes. J'ai mieux géré la situation que par le passé au cours des années précédentes, quand j'avais ce genre de problème, j'avais du mal. Tôt dans le match, je ne me préoccupais pas de mon corps, il allait bien mais bon, voilà !