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Jasmine Paolini : "Je n'ai jamais rêvé d'une finale en GC... "

Roland-Garros
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Dans la meilleure année de sa carrière, Jasmine Paolini ne cesse d'impressionner à Roland-Garros. Mercredi, la vainqueure du WTA 1000 de Dubaï avait surpris tout le monde s'offrant la tête de série n°4 du tournoi, Elena Rybakina. Ce jeudi, l'Italienne a prolongé son rêve en écrasant Mirra Andreeva, 6-3, 6-1. En larmes à plusieurs reprises dans la deuxième manche, Andreeva a explosé face à une Paolini encore très disciplinée. Cette dernière a profité des 29 fautes directes de son adversaire pour foncer en finale. Elle tentera de remporter son premier titre du Grand Chelem ce samedi contre Iga Swiatek. Un rêve pour la petite joueuse d'1m63, révélation de la saison, qui n'avait jamais rêvé de s'approcher d'un sacre à ce niveau. 

Jasmine Paolini en finale de Roland-Garros 2024

 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de Roland-Garros 2024

Retrouvez ici le tableau Dames de Roland-Garros 2024

 

"Quand j'étais enfant, je n'ai jamais rêvé d'être n°1 mondial comme Novak Djokovic... "

Jasmine, félicitations. Première finale en Grand Chelem. Peux-tu nous dire quelles sont tes pensées, tes sentiments dans l'instant ?

Je suis vraiment heureuse. C'est un sentiment fantastique d'être en finale d'un Grand Chelem. Je ne sais pas, ça me paraît impossible mais c'est la réalité. Donc je suis vraiment heureuse d'être dans cette position.

 

Bonjour. Félicitations ! Pour les gens qui ne suivent pas beaucoup le tennis ou en dehors de l'Italie et qui apprennent à te connaître ici à Roland-Garros, comment décrirais-tu ta vie tennistique et ta vie en tant que personne hors du court ?

Je crois que je suis une personne assez facile. J'aime bien sourire, profiter. Rien de spécial, quelqu'un de normal. C'est moi ! Rien de particulier. Le tennis est un long parcours. J'ai commencé à jouer à 5 ans au tennis. J'ai adoré ce sport. Je me sens bien quand je joue au tennis. Ça fait partie de ma vie.

 

Avais-tu jamais rêvé d'être en finale de Grand Chelem quand tu étais enfant ?

Je ne sais pas comment répondre. Bien sûr, je regardais les Grands Chelems. Je regardais les autres Italiennes et je regardais celles qui gagnaient le Grand Chelem. Mais me mettre à cette place-là, c'était difficile. Bien sûr, je le souhaitais. Mais c'est quelque chose de totalement fou. Je suis heureuse et surprise dans le même temps, et c'est mon sentiment actuel.

 

Félicitations. 2 matchs très difficiles. Et très belle performance depuis un an ! Qu'est-ce qui fait que tu joues tellement mieux que ce que tu jouais pour la plupart du début de ta carrière ? Est-ce que tu as souvenir d'un match ou d'un moment, un jour, où les choses ont basculé ?

Non, je ne crois pas qu'il y ait eu de moment où j'ai changé. Je crois que ça a été un processus. J'ai commencé à jouer de mieux en mieux, et mieux jouer contre les plus grandes joueuses, parce qu'avant, j'étais toujours 6/1, 6/2, 6/1, pas de match. Et puis là, j'ai commencé à entrer vraiment dans le match. Je perdais quasiment tous les matchs contre les grandes joueuses mais je me rapprochais de plus en plus, et ça, ça m'a aidée à gagner confiance en moi. Et à l'heure actuelle, si je peux dire avec davantage de matches dans la poche, j'ai acquis davantage de confiance dans mon jeu, dans moi-même. Et parfois, je vais sur le court avec l'idée que je peux gagner le match et je crois que c'est ça qui représente le vrai déclic.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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