Jo Tsonga : "Il y a l'envie et la réalité des choses"

Jo-Wilfried Tsonga a tout donné lors de son premier tour à Roland-Garros mais cela n'a pas suffi pour se défaire de Yoshihito Nishioka, n°60. Malmené dans les deux premières manches, Jo s'est bien repris avec le gain de la troisième. Le Français aurait même pu pousser cette rencontre encore un peu plus loin dans la soirée mais il a craqué physiquement dans le jeu décisif alors qu'il menait 4 points à 1. Score final : 6-4, 6-2, 3-6, 7-6(5). Après un début cata, ce dernier a eu des occasions de revenir dans le match mais sans succès. "Jo" a t'il disputé son dernier Roland-Garros ?

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"Après toutes ces années de galère..."

Jo revient en détail sur cette défaite : "J'aurais aimé le pousser dans un cinquième, et aller voir ce qui se passait là-bas. C'est sûr qu'aujourd'hui, je suis plutôt satisfait. C'est peut-être la première fois que j'arrive à développer un jeu qui se rapproche un peu plus de ce que je suis capable de faire. Cela ne passe pas si loin que cela, que je puisse aller dans ce cinquième. Pour cela, évidemment que je suis satisfait. Après, c'est vrai que cela reste une défaite à Roland-Garros. C'est toujours un crève-cœur de sortir de là. Je ne sais pas si j'avais déjà perdu sur le Lenglen. Je ne suis même pas sûr….  C'est quand même un crève-cœur, de sortir dès le premier tour. Après toutes ces galères, cela aurait été bien d'être un peu récompensé. Cela aurait été sympa."

"Je ne peux rien assurer du tout..."

Reverra t'on Tsonga à Roland ? Il répond : "Je ne peux rien assurer du tout. Je ne peux rien assurer du tout. On ne sait jamais ce qui peut se passer d'ici là. Donc, je n’assure rien du tout. Il y a un truc qui est sûr, c'est que si je ne gagne pas beaucoup de matches, je vais être assez loin dans le classement. Il y a l'envie et la réalité des choses. À un moment, forcément, si je ne gagne pas plus de matches d'ici là, la réalité va me rattraper, et puis je ne rentrerai plus dans ce genre de tournoi et il sera temps de prendre des décisions, que ce soit de forcer un peu ou alors de tranquillement passer le « fanion »."