Karolina Muchova "était malade" contre Iga Swiatek...
Roland-GarrosKarolina Muchova a réalisé un Roland-Garros remarquable jusqu'en finale. La Tchèque a proposé le tennis le plus emballant Porte d'Auteuil et est passée proche de faire chuter la reine Iga Swiatek en finale. Une performance admirable, d'autant plus que la 16e mondiale était malade en fin de tournoi. Son entraîneur, Emil Miske, a révélé que sa protégée était gênée au niveau des bronches pendant les deux derniers matchs. Le même virus que Lesia Tsurenko et Elena Rybakina visiblement... Les explications du coach dans les colonnes du média tchèque Idnes.
Karolina Muchova après sa défaite en finale contre Swiatek !
"Elle avait les bronches bloquées et une température légèrement élevée"
"Il faut rappeler que Karolina était atteinte de la même maladie que Rybakina, qui s'est retirée du tournoi", a-t-il confié. "Mais elle s'est battue et a atteint la finale, où elle a joué un excellent tennis. Incroyable. Elle avait les bronches bloquées et une température légèrement élevée. Sans tout ce que nous avons dû lui faire subir et tous les médicaments qu'on lui a prescrits... Elle a joué deux matchs avec ses poumons qui brûlaient comme des fous. Nous avons consulté le médecin, qui nous a dit qu'elle pourrait jouer, mais qu'elle aurait du mal. On ne parle pas de ce genre de choses pendant le tournoi, mais nous sommes au courant. Et c'est pour cela qu'elle est gagnante pour nous."
"Il est déjà clair qu'elle ne sera pas prête à 100 % pour Wimbledon"
"Cela me fait un peu peur, parce que nous avons un sacré travail devant nous. Il est déjà clair qu'elle ne sera pas prête à 100 % pour Wimbledon. Mais nous allons essayer de mettre en place un plan pour qu'elle soit dans la meilleure forme possible. Tout d'abord, elle doit être en forme, et nous nous en occuperons dans les prochains jours. Il faut qu'elle s'améliore et qu'elle soit en bonne forme physique. C'est la seule chose qui nous préoccupe pour l'instant, nous ne nous occuperons pas des autres plans et tournois pour l'instant."
Publié le par Alexandre HERCHEUX