Medvedev : "Même pas à 100%, Nadal aurait été favori"

Pour la première fois en quatre participations, le numéro 3 mondial Daniil Medvedev est dans le dernier carré du Masters 1000 de Rome. Déjà autoritaire contre Alexander Zverev, ce jeudi, il a imposé sa loi à la surprise Yannick Hanfmann avec une victoire expéditive, 6-2, 6-2 en 1h20. De plus en plus à l'aise sur terre battue, le Russe monte en puissance dans la capitale italienne avant de partir à Roland-Garros, un tournoi qui se déroulera sans son champion Rafael Nadal. Ce jeudi, en conférence de presse, le Majorquin a annoncé son forfait, sans pouvoir donner de date de reprise, tout en ajoutant que la saison 2024 serait sa dernière. Sur le court après sa victoire, Medvedev s'est exprimé sur cette nouvelle. 

Retrouvez le tableau du Masters 1000 de Rome en cliquant ICI

"Même sans être à 100%, il aurait été un favori"

"Ce sera la première fois depuis, je ne sais pas, tant d'années sans Nadal à Paris. Cela ouvre la possibilité à de nombreux joueurs de gagner car même sans entraînement et même sans être à 100%, il aurait été un favori. J'espère qu'il pourra revenir bientôt car c'est un magnifique joueur, un magnifique athlète, il est l'un des meilleurs de l'histoire, il n'y a pas de débat à ce sujet. J'espère qu'il pourra revenir, jouer quelques Grands Chelems, tant qu'il le peut et on verra comment ça se passe."

"Il n'y a pas beaucoup de points où j'étais le maître du jeu"

"J'ai dit avant le tournoi que je me sentais très bien à l'entraînement", a déclaré Medvedev dans des propos rapportés par l'ATP. "C'est toujours dangereux de dire cela si vous perdez le premier tour. Vous vous demandez 'pourquoi j'ai dit cela ?'. Mais je me sens très bien. La transition entre le Grand Stand et le court central n'a pas été facile. Il a eu plus de mal que moi et je suis heureux de cette victoire et de ma présence en demi-finale."

"Je savais que je devais mettre autant de balles que possible dans le court parce qu'il joue de manière agressive. Il n'y a pas beaucoup de points où j'étais le maître du jeu, c'était surtout lui. Mais ce qu'il faut faire, c'est jouer en profondeur et essayer de le faire rater. Il n'a peut-être pas joué son meilleur match, mais c'est comme ça, on ne peut pas jouer son meilleur match tous les jours et je suis heureux d'avoir pu neutraliser son style offensif".