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Novak Djokovic ne veut pas "garder les juges de ligne"

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Novak Djokovic est toujours balade Porte d'Auteuil. Ce samedi, le Serbe n'a pas tremblé face à Daniel Elahi Galan et s'est imposé 6-0, 6-3, 6-2. Djokovic continue son tournoi sans véritablement avoir été encore challengé. Au prochain tour, cela pourrait bien se corser face à Karen Khachanov. Le premier test pour Nole. 

Roland-Garros Novak Djokovic ne veut plus de juges de ligne

 

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En conférence de presse, le Djoker est revenu sur le "dossier" des contestations à l'occasion de ce Roland-Garros avec des juges de ligne qui ont pris des décisions contestées et où on a dit que leur Hawkeye pourrait changer les choses. Ces juges de lignes qui lui ont coûté une disqualification à New York à l'US Open. Novak Djokovic a son avis sur leur utilité : "Peut-être pouvez-vous me dire s'il y a une raison pour laquelle on doit les garder, mis à part la tradition de ce sport. Et à ce moment-là, je risquerais moins de faire ce que j'ai fait à New York s'il n'y avait pas de juge de ligne."

Djokovic est revenu aussi sur la présence de nouvelles têtes en deuxième semaine. Sebastian Korda, Hugo Gaston, Daniel Altmaier, Jannik Sinner... La jeune génération se montre à Roland et ça ne déplaît pas à Novak Djokovic. "C'est une bonne chose pour le tennis de voir de nouveaux visages, de voir de jeunes joueurs Korda, bien sûr, son père était un champion. Le fait qu'il soit ici, qu'il arrive en huitièmes est fabuleux ! Il faut des marques. Il faut des visages familiers parce que c'est ce qui attire le public, l'intérêt des gens. Mais dans le même temps, c'est une bonne chose et c'est agréable de voir des jeunes joueurs qui, vraiment, arrivent à jouer et à s'imposer dans un des plus grands tournois du monde." Ne nous trompons pas, si Novak peut faire des misères aux petits jeunes, il ne s'en privera pas. 

 

J'adore votre technique de balayage. Vous avez tellement bien joué ! Avec une petite équipe de soutien depuis le début du tournoi ; pouvez-vous envisager de conserver cette petite équipe ou est-ce que vous avez l'impression que vous n'avez pas besoin d'autant de monde ?

Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas là qu'ils ne sont pas impliqués dans ma vie professionnelle au quotidien. Les membres de l'équipe qui ne sont pas ici communiquent, participent activement à mes séances d'entraînement, regardent les matches, apportent des contributions très importantes, ils font partie de l'équipe même s'ils ne sont pas présents ici physiquement.

Je n'y ai pas pensé honnêtement, j'ai très bien réussi en ayant beaucoup de gens avec moi et aussi en en ayant moins, donc ça dépend. Il faudra voir à quoi ressemble la fin de la saison, le début de la saison prochaine. Nous allons pouvoir amener davantage de membres de l'équipe. Donc les joueurs peuvent amener leur entraîneur, leur kiné, je suis content qu'on puisse augmenter le nombre de membres de l'équipe, qu'on puisse amener la famille aussi. C'est très important, notamment pour moi. Ça fait 15 ans que je suis sur le circuit. J'ai 2 enfants. J'ai une femme. J'aimerais vraiment qu'ils soient avec moi. Alors pour l'instant ce n'est ni autorisé ni possible et ça fait déjà un moment que je suis loin d'eux, aux Etats-Unis, à Rome, ici. Donc espérons qu'on va revenir à ce que l'on considérait comme normal, mais ceci étant, je ne pense pas que ça fasse une différence énorme si j'ai moins de monde autour de moi. Il est essentiel pour moi d'avoir mon entraîneur et mon kiné, ça c'est un must pour tous les tournois, tout le reste c'est un bonus, c'est un plus.

 

Bonjour Novak. On voit encore, en préparant le huitième de finale, pas mal de visages inhabituels. Quand vous rentrez sur le court, est-ce que vous avez un effort conscient de sapper tout espoir pour votre adversaire ?

Non, je respecte toujours les joueurs contre lesquels je m'entraîne ou contre lesquels je joue. Je respecte la quantité de travail, de dévouement qu'il faut avoir pour atteindre un match de Grand Chelem. Et on se bat ici contre les meilleurs joueurs du monde : ça mérite respect ! Donc, bien sûr, on fait toujours attention quand on joue contre quelqu'un la première fois. Ils n'ont rien à perdre. Ils peuvent jouer le match de leur vie ! Mais d'un autre côté, si on s'impose, dès le départ, sur le court ce que j'ai fait pendant mes trois premiers matches ici, à ce moment-là ils ont plus de mal à penser qu'ils vont pouvoir retourner le match et revenir au score ! Mais c'est une bonne chose pour le tennis de voir de nouveaux visages, de voir de jeunes joueurs Korda, bien sûr, son père était un champion. Le fait qu'il soit ici, qu'il arrive en huitièmes est fabuleux ! Il faut des marques. Il faut des visages familiers parce que c'est ce qui attire le public, l'intérêt des gens. Mais dans le même temps, c'est une bonne chose et c'est agréable de voir des jeunes joueurs qui, vraiment, arrivent à jouer et à s'imposer dans un des plus grands tournois du monde.

 

Novak, très bon match aujourd'hui ! Il y a eu quelques contestations avec des juges de ligne qui ont pris des décisions contestées et où on a dit que leur Hawkeye pourrait changer les choses. Après discussion, il semble que les officiels n'aient pas l'intention de changer des choses. Pensez-vous que les joueurs en groupe devraient demander un changement ?

Quel que soit mon respect pour la tradition et la culture ancienne sur les courts, et pour les gens qui sont sur le court, je ne vois pas pourquoi les tournois, dans le monde entier, n'utiliseraient pas la technique que nous avons au tournoi de Cincinatti et de New York. La technologie est tellement avancée à l'heure actuelle que je ne vois pas pourquoi on devrait se reposer sur des juges de ligne sur le court. Alors, c'est mon avis. Ceci étant, c'est une technologie onéreuse, donc il y a un problème économique, mais je pense que c'est le sens de l'histoire et qu'il n'y a pas de raison de conserver les juges de ligne. Oui, les ramasseurs de balles, mais les juges de ligne, je ne vois pas pourquoi. Peut-être pouvez-vous me dire s'il y a une raison pour laquelle on doit les garder, mis à part la tradition de ce sport. Et à ce moment-là, je risquerais moins de faire ce que j'ai fait à New York s'il n'y avait pas de juge de ligne.

 

Est-ce que vous avez été surpris que l'on ne ferme pas le toit plus rapidement au deuxième set ? Et compte tenu du temps de la semaine, auriez-vous gardé le toit fermé toute la semaine ?

J'ai parlé aux superviseurs avant le match, et quand j'ai vu à quoi ressemblait le ciel, et que j'ai senti la première goutte de pluie en arrivant sur le court, j'ai dit : mais pourquoi on ne ferme pas le toit tout de suite, dès le départ ? Parce que j'avais vu les prévisions. Bien sûr, on a tous des applications différentes pour la météo, mais ça n'avait de toute façon pas l'air bon ! Et quand ça a commencé, l'arbitre et le super user ont pensé qu'on pouvait jouer. J'aurais compris si on n'avait pas de toit, mais c'est la raison pour laquelle on a mis en place un toit. Alors pourquoi ne pas l'utiliser, notamment dans des conditions comme celle-ci où le toit est utile ? J'ai pensé qu'on avait perdu pas mal de temps. Ça a affecté notre match ou le match d'après pour l'instant, Muguruza est en train de jouer et le temps de fermer, un côté du court est mouillé, il faut attendre, il a fallu attendre pour qu'on puisse continuer à jouer. Donc j'ai eu le sentiment que la décision de ne pas fermer le toit tout de suite n'avait pas été une bonne décision.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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