Ons Jabeur vise les demies : "Les Tunisiens sont partout"

Enfin un quart à Paris pour Ons Jabeur. Ce lundi, la Tunisienne a été impériale contre Bernarda Pera, 6-3, 6-1 en à peine plus d'une heure de jeu. Cette victoire est importante pour la 7e joueuse mondiale. Elle disputera son premier quart de finale à Roland-Garros après deux échecs en huitième. Surtout, elle a désormais atteint les quarts de tous les tournois du Grand Chelem en simple. Un bel accomplissement à 28 ans. Pour une place en demi-finale, elle affrontera Sara Sorribes ou Beatriz Haddad Maia. Une belle opportunité de rallier le dernier carré. 

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"Il y a beaucoup de Tunisiens qui habitent à Paris, j’ai de la chance. C'est vraiment très proche de la Tunisie"

En conférence de presse, Jabeur a évoqué le soutien sans faille du peuple tunisien. "Il y a beaucoup de Tunisiens qui habitent à Paris, j’ai de la chance. C'est vraiment très proche de la Tunisie. Honnêtement, les Tunisiens sont partout. J'ai eu de la chance de les voir partout, que ce soit à l'US Open… Même en Australie, il y a quelques Tunisiens là-bas. Je suis contente et heureuse d'avoir l'encouragement et l'énergie tunisienne partout, pas que de la Tunisie, mais dans le monde arabe, Afrique. C'est un honneur pour moi, c'est pour ça que je travaille beaucoup été encore plus qu’avant pour arriver à ce niveau. J'aimerais donner de l'espoir, être présente et représenter ce monde-là."

"La pression, c'est un privilège comme dit Billie Jean King"

Un soutien si fort qu'il en deviendrait une pression ? Pas pour Ons. Très lucide, la joueuse de 28 ans savoure ce soutien et respecte le dévouement des fans. "J'ai beaucoup appris à transformer la mauvaise énergie en bonne énergie, et du coup la pression en bonne pression. Honnêtement, c'est un honneur et un plaisir pour moi de représenter mon pays et de pousser mes limites. Je vois beaucoup de gens qui viennent ici payer un billet très cher, ou se lever à 3 heures ou 4 heures du matin pour regarder les matchs. J'essaie toujours d'utiliser cette pression et d'apprendre. Au début, ce n'était pas facile. J'essaie d'apprendre à gérer cela. La pression, c'est un privilège comme dit Billie Jean King, j'essaie d'utiliser cela dans le bon sens." Un joli message.