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Paula Badosa : "Je sens la pression sur mes épaules..."

Roland-Garros
Publié le par Aude MAZ

Paula Badosa n'a pas fait de détails face à Fiona Ferro. La Française retombée à la 130e place mondiale, a eu besoin d'une wild-card pour cette édition et arrivait sans confiance. Alors qu'elle espérait briser la spirale négative, l'aide du public du Chatrier n'aura pas suffi, face à une Espagnole bien dans son tennis. Située dans le groupe d'outsiders derrière Iga Swiatek, Badosa n'a pas le droit à l'erreur et a commencé son tournoi en rouleau compresseur en s'imposant 6-2, 6-0. Sans surprise en conférence de presse ce n'est pas tellement le match du jour qui a été évoqué, mais l'actu chaude. À savoir la retraite de Jo-Wilfried Tsonga et la situation à Wimbledon.

Paula Badosa avant de débuter ce Roland-Garros 2022 !

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"J'ai beaucoup suivi Tsonga quand j'étais jeune joueuse"

La joueuse - qui a d'ailleurs dû attendre la fin de la cérémonie en l'honneur du jeune retraité - ne s'est pas laissée submergée par les émotions en entrant sur le court. Pourtant, elle a la pression : "J'ai beaucoup d'émotions. Je suis une des favorites. Donc, je me sens bien et confiante par rapport à cela, mais dans le même temps, je sens la pression sur mes épaules. Je sens que si je perds au premier tour, je ne vais pas répondre aux attentes. Donc j'ai ces deux types d'émotions. C'est sur cela que je travaille. J'essaie de sentir cette puissante et cette confiance plus que les nerfs et la pression. Donc, c'est un de mes objectifs, ici, à Roland-Garros.

 

Mais la question qui est sur toutes les lèvres ce mardi, c'est son sentiment à l'égard de la retraite de Tsonga. Et comme beaucoup l'Espagnole est admirative : "Je suis très émue. Quand je voyais qu'il allait s'en aller, il pleurait avant de finir, j'étais très émue à ce moment-là moi aussi, parce que je pouvais ressentir ce qu'il ressentait à ce moment. J'adore le tennis. Je ne veux pas voir la ligne d'arrivée pour moi. En parlant de lui, je l'ai beaucoup suivi quand j'étais une jeune joueuse, quand j'avais 11/12 ans. Il était tellement explosif et un joueur extraordinaire, tellement amusant à regarder. Je me rappelle quand j'avais cet âge et que j’allais voir mon coach, j'étudiais son service, parce que je voulais servir comme lui. Il a été une source d'inspiration pour moi et quelqu'un de très positif sur les courts et en dehors des courts. C'est formidable d'avoir ce type de joueur. Je suis très triste de le voir arrêter. Mais c'est la vie. C'était le bon moment pour lui."

 

"On ne nous écoute pas autant qu'on aimerait"

Au sujet de Wimbledon comme Benoît Paire un peu plus tôt, la tête de série n°3 a regretté que l'on n'écoute pas assez la voix des joueurs et joueuses : "Si je dois donner mon point de vue, je dirais que je pense que les joueuses ont besoin d'une voix. Je respecte les deux décisions, mais je ne suis peut-être pas satisfaite que les joueuses ont une opinion et on ne nous écoute pas autant qu'on aimerait. C'est une première chose sur laquelle on travaille et pour que les joueuses aient plus de voix au chapitre, qu'elles se parlent les unes et les autres pour construire quelque chose de plus grand. Parce qu'en fin de compte, sans nous, tout cela n'existe pas ! Donc, je pense que ce sera plus important à l'avenir si on peut faire entendre notre voix et si on peut être entendues un peu plus."


Publié le par Aude MAZ

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