Gabriel Debru : "On peut être indulgent avec Vacherot..."
Roland-Garros (Q)Le court 14, véritable arène, a déjà vibré en ce début de Roland-Garros. Valentin Vacherot, chahuté par le public, ne s'est pas fait que des amis ce lundi, après sa victoire au premier tour contre Gabriel Debru. Vainqueur 4-6, 6-3, 7-5 mais d'abord mené une manche à rien, le Monégasque a su se révolter pour finalement renverser la vapeur et vaincre le Français, soutenu par le public toujours chaud du 14. Après la rencontre, Vacherot a célébré en mimant l'action de porter des parties génitales imposantes. Une manière peu élégante de fêter une victoire seul contre tous. Il a ensuite jeté une balle de manière assez vive dans le public. Après sa défaite, Gabriel Debru a tenu à défendre le Monégasque, qui a eu le public face à lui du premier au dernier point.
La réaction de Gabriel Debru après sa défaite
"J'ai dit à Vacherot : "Ne les écoute pas, ne montre pas ta frustration. Tu as mérité ton match""
"C'était incroyable. Je tiens à les remercier. Ce sont des passionnés de tennis, des passionnés en général. C'est extraordinaire. Je ne pourrais que les remercier. Ils ont été là du début à la fin. Ça donne de la vie au tennis français", a expliqué Debru sur le public Français avant de revenir sur la fin de match chaude et la discussion près du filet avec Vacherot. "Je voulais lui dire qu'il a mérité son match. C'est extrêmement dur de jouer avec un public contre soi, qui à chaque point n'est pas pour toi. Il s'est accroché jusqu'au bout. Je lui ai dit "Ne les écoute pas, ne montre pas ta frustration. Tu as mérité ton match. Tu as été meilleur. Montre que tu es fier plutôt qu'énervé." Ce n'est pas bien de jeter la balle mais on peut être indulgent. Jouer avec le 14 contre toi, c'est très dur. Il s'est habitué aux USA mais ça reste compliqué en Grand Chelem avec l'argent et les points en jeu. C'est Roland. Il y a la frustration mais il ne faut pas garder ça du match ou l'image qu'on peut avoir de lui." Élégant de la part du joueur de 18 ans.
Publié le par Alexandre HERCHEUX