Geoffrey Blancaneaux : "On peut tétaniser au 3e tour"

Geoffrey Blancaneaux est en passe de réitérer sa performance de l'année dernière. En 2022, pour sa sixième participation aux qualifications de Roland-Garros, le Français avait pour la première fois réussi à s'en extirper en réalisant trois très beaux matchs avant de s'incliner d'entrée dans le tableau final. Pour le moment, le moral est au beau fixe pour le Tricolore. En confiance après sa finale au Challenger de Tunis la semaine dernière, le 161e joueur mondial a continué sur sa lancée en dominant le Turque Cem Ilkel au 1er tour.

Mercredi, il a enchaîné en imposant son rythme à Riccardo Bonadio, 164e joueur mondial. Dépassé par les variations du Français, l'Italien au revers à une main a été battu 6-3, 6-2. Brillant sur l'ocre parisien, le joueur de 24 ans n'est plus qu'à une victoire du tableau. Pour décrocher le graal, il devra scalper ce vendredi l'Américain Emilio Nava, 21 ans, au 3e tour...

Le tableau Messieurs des Qualifications de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

Le tableau Dames des Qualifications de Roland-Garros 2023 cliquez ICI

"Je vis tellement d'émotions sur le court n°14"

Après sa victoire, Blancaneaux est passé au micro de Tennis Actu : "6-3, 6-2, c'est un match plutôt solide. Il y avait encore une ambiance éléctrisante sur ce court n°14. Il est incroyable pour moi, je vis tellement d'émotions sur ce terrain. C'est une grosse performance de ma part et une bonne chose de faite car passer le 2e tour, c'est toujours le plus dur. Il ne me reste plus qu'un match pour faire comme l'année dernière. Le 3e tour sera compliqué. C'est un match où l'on peut tétaniser. Je connais l'ambiance car j'ai réussi à passer ce dernier tour l'an passé. Je sais ce que je dois faire et j'ai hâte d'y être." 

"On a trouvé un bon équilibre avec mon frère"

Aujourd'hui 161e mondial, le Tricolore est désormais entraîné par son frère : "Le travail commence à payer. J'ai beaucoup travaillé depuis le début de saison et encore plus depuis que mon frère est arrivé dans le projet. C'est une idée qu'on avait depuis longtemps car on a tous les deux cette passion du tennis. Il a eu un parcours différent et est parti aux US pour jouer au tennis. Après sept ans d'études là-bas, on a mis les choses au clair et on a trouvé cette voie qui nous convenait à tous les deux : moi le joueur et lui mon coach. Je l'écoute et on le but est de vivre cette carrière ensemble. On a un bon équilibre avec sa culture américaine et ma culture européenne. On voit que l'alchimie marche bien sur le terrain."