Mathias Bourgue : "Je n'ai volé ma wild-card à personne"
Roland-Garros (Q)Mercredi, au deuxième tour des qualifications de Roland-Garros, Mathias Bourgue (289e) avait la lourde tâche de défier ce mercredi Radu Albot. L'Avignonnais a renversé le Moldave 1-6, 6-4, 6-4. Dans les deuxième et troisième manches, le Français a eu des nerfs d'acier en sauvant les huit balles de break concédées. Battu au dernier tour des qualifs en 2014 et 2019, le joueur de 30 ans aura une nouvelle chance de jouer le grand tableau parisien. Pour cela, il faudra vaincre vendredi le Belge Zizou Bergs pour jouer un quatrième Roland-Garros.
Mathias Bourgue : "Je n'ai pas volé la wild-card"
"Je n'ai rien à envier à personne"
Hors cut qualifs et pas annoncé parmi les wild-cards qualifs, l'Avignonnais a décidé de tout de même de se tourner vers Roland-Garros en fin de semaine dernière. Le Français a finalement récupéré une wild-card dimanche midi. "Je ne l'ai volé à personne. C'est une étiquette qu'il faut s'enlever. Je me suis dit que j'étais sur la ligne de départ comme tout le monde et je n'ai rien à envier à personne." Face à un adversaire qui l'avait battu il y a deux mois à Murcie, Bourgue s'est vengé, en faisant preuve de caractère. "Chaque point est une guerre, c'est hyper dur. J'étais content de le rejouer car je savais à quoi m'attendre. Je suis content d'avoir gagné cette bataille."
Désormais, les chances sont élevées de jouer sur le Court Suzanne-Lenglen vendredi, une volonté pour le joueur de 30 ans. "J'attends que ça. Je n'ai pas le contrôle mais ça me ferait rêver. Il faut faire abstraction de l'enjeu du troisième tour, je n'en ai pas gagné un sur six donc je vais réfléchir à comment faire." Une chose est sûre, c'est que le Tricolore peut souffler financièrement. "Les efforts que font les Grands Chelems sont incroyables. Aujourd'hui, je gagne plus d'argent que mon premier tour dans le grand tableau en 2017. Merci à l'organisation et à l'ATP. C'est dur d'être 250e ou 300e mondial et d'être déficitaire, mais je connais la règle et me plains pas."
Publié le par Antoine GUILLOU