Pouille a inauguré le Lenglen couvert : "C'était dingue !"

Il est encore trop tôt pour tirer le bilan mais la journée a été rude pour les Bleus, au premier tour des qualifications de Roland-Garros. A l'image de Lucas Pouille, éliminé d'entrée. L'an passé, le Nordiste avait franchi les trois tours de qualifs. Programmé après l'orage, il restera le premier joueur à avoir joué avec le toit du Lenglen, mais n'a pas réussi à accrocher le jeune Serbe Hamad Medjedovic, 134e ATP (6-3, 7-5).

"Il y a de la déception, mais je n'ai pas grand chose à me reprocher"

165e à l'ATP et après avoir brillé en 2023 Porte d'Auteuil, Lucas Pouille espérait obtenir une invitation des organisateurs. Mais la jeunesse a été privilégiée, ce que le Tricolore concède. "Est-ce que j'estime la mériter ? Oui. Mais est-ce que je mérite plus que les autres ? Non... Pour moi il faut la donner à l'avenir du tennis français." En attendant, il a échoué dès son entrée en lice, battu par un impressionnant Hamad Medjedovic, plus fort, plus solide et plus efficace. "Il y a forcément de la déception, c'est un tournoi dans lequel on a envie de rester longtemps, surtout après les émotions vécues l'an passé. Mais mon adversaire était extrêmement fort, très complet. J'ai pas grand chose à me reprocher sur le match. J'ai donné le maximum. Je n'ai pas eu de chance de tomber sur lui. C'était un grand Medjedovic."

"L'ambiance était dingue"

S'il y en a d'autres qui n'ont pas grand chose à se reprocher, ce sont aussi les supporters français. Venus en nombre pour encourager Lucas Pouille, ils n'ont pu faire pencher la balance du côté du Tricolore, mais ont réussi à motiver le joueur de 30 ans à tout donner. "Par moment, j'avais des frissons dans tout le corps aujourd'hui. L'ambiance était dingue, j'avais envie de rester le plus longtemps possible pour continuer à vivre ça." Pas d'exploit donc comme l'an passé. Il devrait retourner sur les courts début juin, en Tchéquie, du côté du Challenger de Prostejov. Changement d'ambiance.