Valentin Royer : "Je ne suis pas encore dans le Top 10"

Enorme Valentin Royer. A quelques jours de ses 23 ans, le Français voit le Top 200 pointer le bout de son nez pour la première fois de sa carrière. Mardi, au premier tour des qualifications de Roland-Garros, il s'est offert le Kazakh Dmitry Popko, au bout du suspense et dans un Court 14 en feu pour le soutenir (7-6(2), 7-5). En attendant de connaître son adversaire au prochain tour, Thiago Monteiro ou Murkel Dellien, il a savouré, sans s'enflammer pour autant.

"Ça ne reste qu'un match de tennis"

"Au niveau du classement, ce n'est pas la plus belle victoire de ma carrière, mais c'est dans un lieu mythique" a soufflé le Francilien après sa victoire accrochée. "Maintenant, je vais redescendre sur Terre, garder la tête sur les épaules et focus sur le deuxième tour." Quelques jours après sa première finale en Challenger à Tunis, Royer a désormais découvert le public français, qui l'a bien encouragé. "J'avais ouï dire que l'ambiance était dingue sur le 14, j'en ai eu la confirmation. Même si l'ambiance était exceptionnelle et que je les remercie de tout mon coeur, ça ne reste qu'un match de tennis."

Pas le temps de cogiter ni de profiter puisqu'il retrouvera la terre battue dès mercredi, sur le Court 7. "Ca reste un premier tour de qualifications de Grand Chelem, je ne suis pas encore dans le Top 10 mondial. Les gens s'excitent énormément quand les Français gagnent à Roland, mais moi je reste concentré. Le chemin est encore très long. S'il faut laisser trois poumons sur le court, je les laisserai."