Record de précocité pour Alcaraz... 3 GC sur 3 surfaces

C’était la première participation en finales de Roland Garros pour les deux hommes. En fait, c’était même la seule finale sans Djokovic, Nadal ou Federer depuis 2004 ! C’est donc le début d’une nouvelle ère, qui commence de la plus belle des manières avec la victoire de l’espagnol Carlos Alcaraz 6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2.

Un match tendu de bout en bout

Dès l’entame de match, on sent de la nervosité des deux côtés du court. Zverev démarre avec des double-fautes, puis change rapidement de raquette pour casser cette mauvaise dynamique. Alcaraz aussi perd immédiatement son service après des erreurs grossières pour ce niveau. Clairement, les 10 premières minutes du match ont de quoi inquiéter les parieurs, quel que soit le vainqueur choisi. Finalement, la rencontre aura duré 4 heures et 19 minutes et tout du long, le niveau de jeu global a été plutôt inégal, parsemé d’erreurs non-forcées et de fautes directes. Les sponsors et fans d’Alcaraz, se sont probablement rongé quelques ongles… Quant à ceux qui préfèrent Zverev, la déception a dû être rude à l’approche du dernier set, mais l’issue d’un match est toujours plus incertaine. Pour ne pas être contrarié à l'avance, il est préférable d'obtenir une émotion agréable en se choisissant pour moi-même divers jeux de casino.

Une demi-heure de passe-temps agréable vous évitera de penser à ce qui va se passer pendant le match, qui sera le meilleur, etc. D'autant plus qu'ils sont de plus en plus nombreux dans un avenir proche. Cela signifie qu'il faut faire le plein d'une liste des jeux les plus cool en ligne. En effet et comme face à Sinner en demie-finale, Carlos Alcaraz a assuré le spectacle en réussissant à remonter un déficit de deux sets à un. 

Il est le premier homme à réussir ce tour de force sur les deux derniers matchs du tournoi depuis Manolo Santana (encore un espagnol), et démontre ainsi une force mentale impressionnante. Surtout pour un aussi jeune joueur ! Petit à petit, Alcaraz a su s’accrocher, grappiller, montrer les crocs et surtout prendre l’ascendant psychologique sur un Zverev sur le reculoir. Il a d’abord fait le dos rond en défendant de loin, puis s’est rapproché petit à petit de la ligne de fond alors qu’il récupérait des points. Quand il a fallu faire preuve de finesse, l’espagnol a ensuite multiplié les amortis et les demies volées à contretemps pour déstabiliser son adversaire. Quand il a fallu l’intimider, il a su se montrer agressif avec des coups droits puissants qui ont fait plier Zverev. Peut-être est-ce d’ailleurs la stat du match : 27 coups droits gagnants pour Alcaraz, soit 20 de plus que Zverev. L’Allemand, qui à 27 ans restait sur sa meilleure campagne a Roland-Garros, a su se montrer beau joueur au moment de féliciter son adversaire du jour : « C’est déjà une incroyable carrière. Tu es déjà un Hall of Famer. Tu as déjà tellement accompli, et tu n’as que 21 ans ! ».

Déjà le chouchou de Roland-Garros

Autre symbole évident de cette filiation Nadal-Alcaraz : les drapeaux rouges et jaunes qui flottent dans le public. D’ailleurs, même le public français semble avoir adopté le jeune Carlos, comme ils avaient pris l’habitude d’encourager Nadal. Les « Ra-fa ! » se sont transformés en « Car-los ! Car-los ! ». Alcaraz se rend d’ailleurs bien compte de ce soutien populaire, et il en est reconnaissant : « Le public a été formidable (avec moi) depuis le tout premier match jusqu’à aujourd’hui […] Vous avez rendu ce tournoi tellement spécial ! ».

Peut-être pas si spéciale, tant le jeune espagnol semble tout avoir en magasin pour récupérer d’autres trophées à Roland-Garros dans les années à venir. Mais quels que soient ses futurs résultats, on l’imagine sans mal rester parmi les favoris non seulement des pronostics et parieurs, mais aussi du public ! Vamos Carlos !