Sebastian Korda : "J'espère que le public saura se contenir"
Roland-GarrosPour sa cinquième participation Porte d'Auteuil à seulement 23 ans, Sebastian Korda avance tranquillement, sans faire de bruit. L'Américain a écarté le Sud-Coréen Kwon ce jeudi malgré les interruptions dûes à la pluie (6-4, 6-4, 1-6, 6-3). Il aura droit à une affiche de prestige au troisième tour, face à l'un des grands favoris, Carlos Alcaraz. L'Espagnol et l'Américain s'étaient déjà affrontés au même tour il y a deux ans, en 2022, et il y avait eu peu de suspense.
Sebastian Korda avant de défier Carlos Alcaraz au 3e tour
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"J'espère que le public saura se contenir"
"C'était difficile avec la pluie. Il y a eu beaucoup de temps pour cogiter. Cela rend très nerveux. J'étais content de m'en sortir" a d'abord indiqué l'Américain en conférence de presse. Avant d'évoquer le monstre Alcaraz, défi compliqué qui l'attend au prochain tour. "C'est un des meilleurs joueurs sur terre battue ces dernières années. C'est un peu difficile. Il y a 2 ans exactement au troisième tour, nous étions contre. C'était un cauchemar d'ailleurs. Je pense que ce sera une bonne expérience cette fois-ci."
Avant de défier Carlos Alcaraz, c'est un autre Espagnol qu'a rencontré Korda à Paris : Rafael Nadal, en 2020. Une autre ambiance. "C'est une des raisons pour lesquelles je joue au tennis. Mon rêve était de jouer contre lui ici, à Roland-Garros. Quand on a cette opportunité, ça fait bizarre parce qu'on le voit tellement souvent à la télé. Soudain, on est face à lui sur le court. Il est chez lui, ici. Il a dominé Roland pendant toute sa carrière."
Concernant la polémique du jour à Roland-Garros, l'agitation du public et l'interdiction de consommer de l'alcool dans les tribunes, Korda a également réagi. "Qu’il n’y ait pas d’excès d’alcool dans les gradins ? J’ai joué en Australie, il y a un bar à côté de l’un de leur nouveau court. Ce n'était pas marrant, croyez-moi. J'ai vu et entendu des choses pas particulièrement agréables. Je ne saurais pas quoi dire honnêtement. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. J'espère juste que le public saura se contenir."
Publié le par Antoine GUILLOU