Shapovalov défie Alcaraz : "J'attends avec impatience"

Si son jeu semble plutôt bien se prêter à la surface, Denis Shapovalov n'avait jamais dépassé le deuxième tour de Roland-Garros en quatre participations. La statistique n'est plus valable puisque le Canadien a éliminé Brandon Nakashima en cinq manches au premier tour puis Matteo Arnaldi en quatre ce mercredi au 2e tour. Deux belles victoires pour le joueur de 24 ans qui n'avait remporté qu'un match sur la surface avant le Grand Chelem parisien. Ce jeudi le défi sera immense face à Carlos Alcaraz. En conférence de presse, Shapovalov n'a pas tari d'éloges sur le n°1 mondial : "Je respecte énormément Alcaraz, parce qu'il a pu gérer tout ce buzz autour de lui. Non seulement il le gère, mais il profite vraiment d'être dans cette situation"

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"C'est un grand homme..."

"Je suis un grand fan, il porte bien son statut. C'est un grand homme, il est très humble par rapport à ses réussites à un si jeune âge. On voit à quel point il s'amuse sur le court. Ce n'est une position facile d'être numéro 1 à un si jeune âge. Ça fait beaucoup de bruit, et donc je l'admire. Je pense qu'il est aussi gentil. Dans les vestiaires, il dit toujours bonjour, il est toujours poli depuis qu'il est sur les tournois. Il a donc une belle équipe autour de lui. Ce sera un défi, ce sera un une grande bataille. C'est bien sûr un grand joueur, surtout sur terre battue. Bien sûr, partout, mais surtout sur la terre battue, ça ne sera pas facile contre lui. Mais j'attends avec impatience."

"Honnêtement, en rentrant dans ce tournoi, je ne savais pas à quoi m'attendre, je jouais à peine du tennis. J'essayais de voir comment réagissait mon genou cette semaine. J'essayais de jouer le plus possible. Me voici, avec mon meilleur résultat au tournoi français ! Peut-être que je devrais m'entraîner moins... Mais je vais tout donner, et j'espère que le genou ira bien demain pour le match. On verra ! C'est une situation agréable à vivre. Je respecte énormément Alcaraz, parce qu'il a pu gérer tout ce buzz autour de lui. Non seulement il le gère, mais il profite vraiment d'être dans cette situation"