Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Stan Wawrinka, 39 ans : "Si les résultats n'avancent pas..."

Roland-Garros
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

Les heureux détenteurs d'un accès pour le 1er tour pourront assister, entre autres, à la rencontre d'anciens champions entre le Suisse Stan Wawrinka et le Britannique Andy Murray. Le premier a remporté Roland Garros en 2015 tandis que le second a échoué en finale l'année d'après. Beaucoup de gens n'ont d'yeux que pour le match de Nadal mais les deux stars ci-dessus sont elles aussi proches de la retraite. Autant dire que c'est avec le cœur serré que les amoureux de la terre battue vont suivre ce tournoi en se remémorant tous les bons souvenirs offerts par ces personnages marquants de la petite balle jaune.

Stan Wawrinka avant de disputer son 19e Roland-Garros

 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de Roland-Garros 2024

Retrouvez ici le tableau Dames de Roland-Garros 2024

 

"Quand j'arrive ici, j'ai toujours la banane"

Avant sa 19e participation Porte d'Auteuil, Stanislas Wawrinka ne se lasse pas de fouler les courts de Roland-Garros. "Je me sens très bien. Quand on commence sa carrière, le rêve est de jouer ces tournois comme Roland-Garros. Quand j'arrive ici, j'ai toujours la banane. C'est une chance énorme de jouer à ce niveau à 39 ans." Et pour débuter, dimanche, ce sera Andy Murray. Leur quatrième affrontement à Paris. Le Suisse mène 2-1. "Je trouve que c'est une très belle affiche. Je suis content de jouer contre lui, surtout après ce qu'il s'est passé ces dernières années. Dans l'ensemble, on joue tous les deux plutôt bien donc ça peut être un bon match."

 

 

"Le jour où je me réveille et que je ne me sens pas bien, j'arrêterai"

Il faut dire que les derniers résultats ne sont pas en la faveur de Wawrinka, toujours passionné mais désormais 97e à l'ATP. "Quand on gagne moins de matchs, on perd la lucidité et la fluidité dans les moments importants. On se pose trop de questions. Dans le tennis, on le paie dans le mauvais sens. C'est une question de confiance." Une chose est sûre : l'amour du jeu persiste chez l'Helvète. "J'ai la passion, c'est pourquoi je continue à jouer. S'il n'y avait pas d'émotions, bonnes ou difficiles, ce serait différent. Le jour où je me réveille et que je ne me sens pas bien, j'arrêterai. Peu importe ce que j'ai accompli, j'essaie de donner le maximum. Mentalement, physiquement, tennistiquement, je me sens très bien. J'ai l'envie, mais forcément, il va falloir commencer à gagner des matches. Si les résultats n'avancent pas, il faudra se poser deux-trois questions mais je suis vraiment positif parce que mon niveau de jeu peut être très bon. À moi de trouver les solutions."

Publié le par Antoine GUILLOU

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une