Stan Wawrinka : "La réalité d'où j'en suis actuellement"
Roland-GarrosGrosse déception pour Stanislas Wawrinka qui s'est incliné au premier tour de Roland-Garros contre un excellent Corentin Moutet 2-6, 6-3, 7-6(2), 6-3. Encore loin d'avoir retrouvé le niveau qui l'a fait gagné le Grand Chelem Parisien en 2015, le Suisse s'est montré très déçu en conférence de presse. Mais son caractère de combattant reste le même et Stan The Man ne lâchera rien : "À mon âge et après avoir été hors du circuit plus d'un an, cela prend du temps tout simplement. Il faut être lucide, il faut être humble et savoir ce que j'ai envie aussi. Je sais ce que j'ai envie, je sais que je vais revenir à un très bon niveau, j'en suis convaincu, parce qu'il y a trop de choses qui me font dire que j’en suis capable".
Stan Wawrinka après sa défaite au 1er tour
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"Moutet est très beau à voir jouer"
L'ancien vainqueur du tournoi a livré ses impressions sur le match qu'il a joué et sur la performance du Français : "Je pense que le premier set j'ai très bien joué mais, lui, n'était pas encore vraiment dedans. Le début du deuxième set a été important, il a essayé de se mettre un peu plus, j'ai commencé à hésiter par rapport à mon jeu et cela tourne très vite, surtout quand on est en recherche de confiance. Moutet, il s’est très bien battu, il a joué avec son jeu. C'est un joueur difficile à jouer, à manœuvrer, parce qu'il est très talentueux, gaucher ; il mixe énormément, il a un incroyable toucher. C'est très beau à voir pour les fans."
"C'est la réalité d'où j'en suis actuellement"
"C'est toujours une déception de perdre au premier tour d'un Grand Chelem, mais c'est la réalité d'où j'en suis actuellement, je le savais avant de jouer le match. Il me faut encore énormément de travail, d'entraînement, d'entraînement physique, d'entraînement tennis. Ce n'est pas que je joue mal ou que je ne suis pas bon mais je ne suis pas encore au niveau pour me sentir bien sur de tels matchs. Je me bats, j'essaye mais c'est la réalité d'où j'en suis actuellement. Malheureusement, on est obligé de passer par des moments comme ceux-là, par des mauvais matchs, par des premiers tours au Grand Chelem, parce que j'ai besoin, en même temps que l'entraînement, de faire quelques matches pour retrouver aussi les sensations que l'on cherche en match."
L'Helvète termine tout de même sur une note positive : "Bien sûr, il y a du positif et cela continue à avancer, en tout cas je sens que cela se remet en place petit à petit. Il faut jouer des matchs en même temps et cela va revenir, j'en suis convaincu. Je sais que je me rapproche énormément, il me faut encore quelques semaines, voire quelques mois et ce sera bon."
Publié le par Augustin PITRÉ