Tsitsipas : "Une relation formidable avec Paula Badosa..."

Sorti du Top 10 en début d'année, Stefanos Tsitsipas a retrouvé de sa superbe avec la terre battue. Titré une troisième fois à Monte-Carlo, le finaliste de l'édition 2021, remonté à la 9e place mondiale, a une vraie carte à jouer cette année. Tous les voyants sont au vert pour le Grec qui a retrouvé son tennis. En contrôle contre Marton Fucsovics pour son entrée en lice, la tête de série n°9 a lâché son premier set contre Daniel Altmaier au deuxième tour, 6-3, 6-2, 6-7(2), 6-4. Très facile pendant deux manches, Tsitsipas a ensuite eu du mal face à l'Allemand, avant de bien se reprendre. En conférence de presse, le Grec a notamment évoqué les aspects positifs de son couple avec Paula Badosa. Pour rappel, les deux amoureux avaient annoncé publiquement leur séparation il y a trois semaines avant de se remettre ensemble très récemment. 

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"Je pense que c'est une bouffée d'air frais que d'avoir une personne comme ça, en qui on peut avoir confiance"

"Je pense que s'il y a des choses que je ne comprends pas aussi bien ou que je n'ai pas l'impression de comprendre aussi bien dans mon travail, je peux toujours tendre la main à ma partenaire qui a passé le même temps que moi sur le terrain à essayer de comprendre le jeu, ce qui est un petit avantage dans ma vie, j'ai l'impression", a expliqué Tsitsipas en conférence de presse. "Nous partageons tous les deux la même passion et nous faisons tous les deux la même chose dans la vie. Alors, avoir à ses côtés une personne que l'on aime et avec qui on peut parler confortablement, mutuellement et réciproquement de tennis, dans notre cas, je pense que c'est une bouffée d'air frais que d'avoir une personne comme ça, en qui on peut avoir confiance. Je pense que dans mon cas, cette personne en sait beaucoup sur le tennis et analyse très bien le jeu."

"Paula n'arrête pas de dire, et cela m'agace, qu'elle aimerait avoir mon coup droit"

"Avec ma partenaire, nous parlons beaucoup de tennis. Notre but premier est de nous aider mutuellement à comprendre certaines choses. Nous nous posons beaucoup de questions. J'ai l'impression que nous sommes aussi compétents l'un que l'autre dans notre métier et que nous comprenons bien comment certaines situations doivent être gérées. Cela est dû à l'expérience que nous avons accumulée au fil des ans. Nous parlons de l'équipement. Nous parlons des choses que nous pouvons améliorer. Paula n'arrête pas de dire, et cela m'agace, qu'elle aimerait avoir mon coup droit. Je lui dis que je suis désolée, mais que ce n'est pas possible et qu'il faut donc trouver des solutions (sourire). Parfois, je me dis aussi que j'aimerais bien avoir ses retours. Elle détruit la balle sur les retours, et cela semble tellement facile pour elle. Vous savez, nous essayons d'apprendre de ces choses et nous partageons évidemment une vision de la façon dont nous procédons avec certaines choses dans notre sport. J'ai l'impression que c'est aussi un état d'esprit que l'on construit autour de cela, et c'est le fruit d'années et d'années d'entraînement et de pratique de certaines choses jusqu'à ce qu'elles deviennent notre instinct naturel dans certaines situations et à certains moments."

"Il serait plus agréable ou plus avantageux que Simonne Mathieu ait également un toit"

Element intéressant, Stefanos Tsitsipas a évoqué l'équipement à Roland-Garros et a émis une suggestion : un toit sur le Simonne-Mathieu. "En ce qui concerne le toit, j'ai l'impression que c'est une grande chose qui s'est produite à Roland Garros, que Suzanne Lenglen ait mis en place un toit pour ce magnifique court qu'ils ont, le deuxième plus grand de Roland Garros. Je me disais aujourd'hui à quel point il serait plus agréable ou plus avantageux que Simonne Mathieu ait également un toit, ce qui permettrait de disposer de trois courts pouvant être joués à l'intérieur par une journée pluvieuse comme celle-ci. Je sais que j'en demande probablement trop, mais peut-être que cela pourrait être envisagé à l'avenir, une fois que Roland Garros sera devenu encore plus grand qu'il ne l'est aujourd'hui."