Carlos Alcaraz : "Pour moi, ce court est trop rapide"

Décevant lors de ses trois premières venues à Bercy, Carlos Alcaraz vient cette fois en tant que vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon. Pour son retour à la compétition après la tournée asiatique, "Carlitos" a parfaitement lancé sa semaine mardi au Rolex Paris Masters, en domptant Nicolas Jarry, son bourreau à Buenos Aires en début d'année. Un succès 7-5, 6-1 en patron. Jeudi, en huitième, l'Espagnol se frottera à Ugo Humbert ou Marcos Giron. En conférence de presse, Alcaraz a évoqué ses ambitions mais aussi le court parisien qu'il juge "trop rapide".

"Mon grand objectif est de gagner tous les tournois restants"

"Mon grand objectif est de gagner tous les tournois restants", a affirmé "Carlitos". "Je pense que je joue très bien, je suis très fière de la saison que j'ai eue, mais je veux vraiment gagner plus d'épreuves. Il ne reste que quelques semaines dans la saison et je veux prendre les choses au jour le jour. Je suis sûr d'obtenir de bons résultats, j'aimerais être champion ici. Je pense que je suis beaucoup plus motivé maintenant, j'ai accepté que la saison est longue et qu'il faut jouer jusqu'au bout. C'était essentiel d'accepter qu'il fallait se battre jusqu'au bout et je pense que je suis arrivé avec plus d'énergie physique et mentale que l'année dernière".

"Je pense que si le court était un peu plus lent, ce serait plus divertissant pour les gens"

Il a ensuite évoqué le court. "Honnêtement, ce court est trop rapide pour moi", a déclaré l'Espagnol. "Je suis d'accord avec ceux qui le disent, même si cela dépend du joueur. Il y en a qui aiment cette vitesse, mais je pense que si le court était un peu plus lent, ce serait plus divertissant pour les gens, avec plus d'échanges et plus de tennis à regarder. En fin de compte, nous sommes des joueurs de tennis et chaque semaine, il y a des conditions différentes, des courts et des balles différents, et il faut s'y habituer, même si je pense qu'à un moment donné, cela devrait être différent et meilleur. Mais il n'y a rien que nous puissions faire."