Jannik Sinner : "Le tirage n'est vraiment pas bon..."

Le Rolex Paris Masters est un tournoi particulier. Dernier Masters 1000 de la saison, de nombreux joueurs ont du mal à trouver la bonne formule pour performer à Bercy. C'est notamment le cas de Jannik Sinner. En trois participations, le Transalpin n'a jamais fait mieux qu'un huitième de finale en 2023. Il avait alors dû déclarer forfait avant son match contre Alex de Minaur après une entrée en lice compliquée face à Mackenzie McDonald. Et le tirage ne lui a pas été favorable pour cette édition 2024. En effet, il devra franchir un parcours du combattant - toutefois à sa portée - pour rejoindre la finale. Il démarrera d'emblée face à un "gros", Ben Shelton ou un joueur issu des qualifs (NDLR: Félix Auger-Aliassime a déclaré forfait). En 8es, il pourrait croiser le vainqueur de l'édition 2022, Holger Rune, en quarts Taylor Fritz ou Alex De Minaur puis en demies Zverev, Rublev ou Tsitsipas.

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"Un tournoi où je n'ai pas encore pu trouver mon meilleur tennis"

"Le tirage n'est vraiment pas bon pour moi, très difficile, surtout sur ce court avec de gros services, cela va être dur", a-t-il déclaré en conférence de presse. "Mais bon, on va vivre au jour le jour. Parfois, le tableau peut s'ouvrir. On ne sait jamais. On ne sait jamais ce qui va se produire. J'ai essayé de me préparer du mieux que je peux. Pour les premiers tours, ce sera très dur contre Ben. Ce sera très dur. Je vais me concentrer sur mon tennis, sur moi-même. J'espère pouvoir monter le niveau par rapport aux deux dernières années où j’ai quand même rencontré quelques difficultés sur ce tournoi. On verra bien."

"Le coaching, ce ne sera pas un grand bouleversement"

"Je ne pense pas que cela va beaucoup changer. Il y a des coaches qui continuent à donner des conseils parfois. Je pense que ce sport est toujours un sport individuel. Vous êtes toujours tout seul sur le court quand vous jouez. Il y a toujours un lien avec le coach et vous comprenez de quoi il veut parler par son comportement. Je ne pense pas que cela va beaucoup changer. On n'a pas vu de grands bouleversements quand il n'y avait pas de coaching du tout parce qu'on regarde le coach. Quand on le regarde, on comprend tout de suite parce qu'on a l'habitude, cela fait des années que l'on est avec lui, on sait ce qu'il veut dire. On verra bien. Je ne pense pas que ce sera un grand bouleversement."