Monfils a fait le bilan : "Une saison très dure !"

Sans réelle surprise, Gaël Monfils a annoncé son forfait aux alentours de 13h30 jeudi alors qu'il devait défier Novak Djokovic pour une place en quarts du Rolex Paris Masters. Monfils a connu une saison très éprouvante et avait déjà laisser entendre mercredi soir qu'un forfait était probable. S'il s'est dit épuisé avant le tournoi, le Parisien s'est tout de même arraché pour sortir Miomir Kecmanovic puis Adrian Mannarino, à chaque fois en trois manches. Malheureusement, il a payé ces efforts et il n'aura donc pas pu retrouver le n°1 mondial Novak Djokovic. "Ca fait deux semaines que j'ai le dos en vrac et j'ai dû compenser je pense. J'espère que ça durera 10 jours mais je ne sais pas encore...", a confié Gaël en passant dans la salle de presse. Une déception aussi car ses parents étaient venus de Guadeloupe et Martinique pour le voir...Le Frenchie a donc terminé sa saison et en a profité pour faire un bilan. 

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"Horrible frustration, parce qu'il y a toute ma famille qui est là..."

"On a fait une échographie. On a détecté une lésion musculaire. On a donc pris la décision de se retirer. C'est ischio-adducteur. J'ai l'impression que dans 10 jours, je serai à 100%. Ce n'est pas anodin. Beaucoup pensaient que je rigolais quand je disais que j'étais fatigué... Ce n'est pas une déchirure donc c'est cool. Si ça dure deux semaines,trois semaines... on prendra le temps", a-t-il confié avant de poursuivre : "Horrible frustration, parce qu'il y a toute ma famille qui est là, ma mère qui est venue spécialement de la Martinique et mon père de La Guadeloupe. Dis-toi que je les ai eus brièvement pour leur dire que je venais vous voir, et que je n'allais pas jouer".

"Une saison très dure cette année, très dure professionnellement"

La Monf' a également profité de l'occasion pour dresser un bilan de sa saison. "Une saison très dure cette année, très dure professionnellement. Il y a eu beaucoup de changements. Je n'ai pas su bien m'adapter en début de saison. C'est d’ailleurs pour ça que je n'ai pas joué après l'Open d'Australie. Je n'ai pas su bien m'adapter à cette pandémie, comment le circuit était, les stades vides. J'ai pris un bon break. Après, quand je suis revenu, j'ai eu une petite blessure aussi tout de suite à Monaco. Cela ne m'a pas aidé. Donc, j'ai mis du temps à vraiment rentrer dans ma saison. J'ai mis du temps à bien intégrer le changement que je voulais faire aussi, à l’appliquer à mon jeu. Avec ma nouvelle équipe de fin de saison, je pense que tout a commencé à bien cliquer. J'ai commencé à mieux me sentir physiquement, dans mon jeu. Le public est revenu, donc encore plus d'adrénaline, encore plus de bons moments, de joie, être beaucoup plus heureux sur le terrain. C'était mieux, c'était même bien au niveau de ce que je voulais faire avec l'équipe. On a joué beaucoup, pratiquement au maximum de ce qu'on voulait. Je dis « pratiquement au maximum qu'on voulait », parce qu’on aurait voulu finir ici le tournoi à 100 %. Mais on a joué tout ce qu'on voulait. Ça, c'était important. On a joué beaucoup de semaines d'affilée. Je me sens bien. Je sens que mon jeu évolue bien. Je suis content de la manière dont j'ai réussi à rebondir en deuxième partie de saison", a-t-il confessé.