Nadal : "À Bercy, j'ai souvent eu des problèmes"
Rolex Paris MastersAprès sa demi-finale l'an dernier face à Denis Shapovalov, Rafael Nadal revient à Bercy en 2020 dans l'espoir de remporter un titre qui lui manque toujours à son palmarès. En espérant aussi éviter toute blessure qui l'empêcherait de se présenter au Masters de Londres, le dernier dans l'O2 Arena. Un titre qui manque toujours à son palmarès également. Le joueur qui n'a plus joué depuis Roland Garros sera la cible à abattre en tant que tête de série n°1, en l'absence de Novak Djokovic.
RPM20 - Nadal : "Je ne sais pas si je vais gagner..."
Le tableau du Rolex Paris Masters ICI
"J'aimerais me donner une chance de réussir"
Cette année ressemble à l'année idéale pour gagner le tournoi. En effet en l'absence des ogres de l'indoor que sont Novak Djokovic et Roger Federer et avec une saison tronquée, Rafael Nadal n'est jamais arrivé en si bonne posture à Bercy : "Dans le passé, parfois j'arrivais physiquement fatigué, mais mentalement également. Sur les courts en indoor, j'ai besoin d'être frais, dispo et au top de ma forme [...]. Je ne sais pas, je vais essayer de donner le meilleur. J'aimerais me donner une chance de réussir."
Aussi malgré les enjeux de cette fin de saison, le joueur ne se laisse pas atteindre par les conditions et le risque de blessure, dans un tournoi qui ne lui a pas toujours porté chance : "C’est vrai, les circonstances sont différentes par rapport aux années précédentes. Il faut s'adapter à la situation, être prêt à accepter tous inconvénients. Je suis prêt à déployer mon meilleur tennis, je ne vais pas me laisser tarauder par une quelconque blessure ou une crainte de blessure."
Bonjour Rafa, merci d'être parmi nous. Ce tournoi est l'un des tournois qui ne figure pas encore à ton palmarès. Pourquoi ce tournoi est-il si difficile pour toi ? Est-ce que tu vas le remporter cette année ? Parfois, vous avez plus de succès, d'autres moins.
C'est vrai, à la fin de l'année, dans le passé, parfois j'arrivais physiquement fatigué, mais mentalement également. Sur les courts en indoor, j'ai besoin d'être frais, dispo et au top de ma forme. C'est peut-être la surface sur laquelle je dois améliorer mon jeu pour avoir du succès. À Bercy, j'ai eu souvent des problèmes. J'ai dû déclarer forfait à plusieurs reprises. Mais, dans les demi-finales, les finales, j'ai quand même réussi à y parvenir. Je jouais forcément contre les meilleurs joueurs du monde dans des circonstances difficiles. Je ne sais pas, je vais essayer de donner le meilleur. J'aimerais me donner une chance de réussir.
Bienvenue à Paris à nouveau. La dernière fois que l'on vous a eu en conférence de presse à Roland-Garros, vous n'étiez pas sûr de jouer en session indoor. Qu'est-ce qui vous a finalement poussé à prendre cette décision ? Vous serez également à Londres ?
Oui. C'est au programme, comme je l'ai dit. Je n'ai pas confirmé après Roland-Garros, mon but était d'y jouer et de déployer mon meilleur tennis. Je n'ai pas fait de projet après cela. Je voulais rentrer à la maison, parler avec l'équipe et la famille. On prend une décision tous ensemble avec l'équipe. Nous avons décidé de fixer le meilleur programme pour aujourd'hui et pour les semaines à venir. Parfois, les circonstances, surtout en ce moment, sont imprévisibles. Il est donc difficile de se projeter beaucoup de temps en avance. J'essaie d'être flexible, de m'adapter en fonction des paramètres qui changent constamment.
Bonjour Rafa, tu as gagné Roland-Garros cette année, et tu n'avais joué qu'un seul tournoi dans les sept mois qui ont précédé. Comment vas-tu planifier tes tournois l'année prochaine ? Tu vas prévoir de jouer moins de tournois avant les Grands Chelems ?
J'aime jouer au tennis. J'aimerais jouer plus souvent que deux ou trois tournois ou un tournoi tous les six mois. Cette année, cela a bien fonctionné. Ce n'était pas une situation idéale, certes. Normalement, j'aime bien enchaîner plus de tournois avant des tournois importants, parce que j'aime jouer au tennis, j'aime la compétition, c'est ça que je fais. Rien de neuf. J'ai bien joué après n'avoir pas joué, c’était une bonne chose, cela m'a donné confiance. Cette année, j'espère que nous aurons un calendrier plus lisse, et que je pourrais jouer davantage et enchaîner davantage de tournois.
Bonjour Rafa, vas-tu jouer à Londres ?
Oui, si rien n’arrive ici.
Pouvez-vous parler de ces ATP Finals et de l'année prochaine ?
Cela fait partie de l’histoire de notre jeu. C'est un événement important. Cela fait partie des meilleurs joueurs de la saison. On s’est beaucoup plu à Londres. Il y a une grande atmosphère, le public est fantastique. Et ensuite, à Turin, je pense que ce sera à nouveau un succès parce que les Italiens sont enthousiastes, constituent un bon public. Je pense que ce tournoi rencontrera un franc succès.
Tu as déjà mentionné que tu as eu des problèmes de blessures régulièrement dans le passé à Bercy. Crains-tu que cela pourrait se produire à nouveau aujourd'hui ou abordes-tu ce tournoi comme tous les autres tournois ?
Je n'y pense pas quand j'arrive à un tournoi, parce que, sinon, je ne jouerais pas. Quand j'arrive à un tournoi, j’essaye de déployer mon meilleur tennis, de ne pas être pétrifié par les inquiétudes du passé, les blessures que j'ai pu contracter. C’est vrai, les circonstances sont différentes par rapport aux années précédentes. Il faut s'adapter à la situation, être prêt à accepter tous inconvénients. Je suis prêt à déployer mon meilleur tennis, je ne vais pas me laisser tarauder par une quelconque blessure ou une crainte de blessure.
Publié le par Aude MAZ