Pioline : "Sinner organise sa saison comme il l'entend"

Ce mardi, le numéro 1 mondial Jannik Sinner a déclaré forfait pour le Rolex Paris Masters 2024. "Je suis venu très tôt hier (lundi) pour me préparer. Je me suis senti malade en raison d'un virus qui devrait passer dans les deux ou trois prochains jours. Je ne peux donc pas jouer et en suis vraiment désolé.", a déclaré l'Italien. Dans la foulée de cette annonce, Cédric Pioline, directeur du tournoi, s'est exprimé à ce sujet. L'occasion de donner quelques éléments et d'éviter la polémique concernant le détour de Sinner par l'Arabie Saoudite, où il a empoché six millions de dollars. "Ce n'est pas à moi de juger : chaque joueur, y compris Jannik, organise sa saison comme il l'entend".

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"J'étais informé de ce problème d'estomac depuis quelques jours. A vrai dire, j'étais assez pessimiste"

"C'est un virus qu'il a contracté avant d'arriver à Paris. J'ai pu échanger avec lui tout à l'heure parce qu'il est venu me voir très gentiment, il était très déçu de ce retrait, a expliqué Cédric Pioline en zone mixte. "Il était arrivé vendredi en se disant 'Je veux bien jouer ici au Rolex Paris Masters où je n'ai jamais vraiment réussi à performer et à jouer mon meilleur tennis.' On peut souligner qu'il a fait son meilleur effort. J'étais informé de ce problème d'estomac depuis quelques jours. A vrai dire, j'étais assez pessimiste parce qu'on sait tous que quand on a une gastro, on ressort fatigué, parfois on perd du poids. Le temps était trop court pour lui pour reprendre de l'énergie : en tant que numéro 1 mondial, il vient ici à Paris pour gagner le tournoi, pas pour faire un match ou deux."

"Est-ce que c'est la faute à pas de chance ? Probablement"

Il a ensuite été questionné sur le choix de Sinner de jouer en Arabie Saoudite. "Ce n'est pas à moi de juger : chaque joueur, y compris Jannik, organise sa saison comme il l'entend. On peut dire même que Jannik est un de ceux qui font une programmation logique, il ne surcharge pas son calendrier avec une exhibition complémentaire. Donc il était plutôt confiant. En tant qu'athlètes de haut niveau, on est tous un peu plus fragile d'un point de vue immunitaire en fin d'année. Il y a des petites choses qui trainent. Est-ce que c'est la faute à pas de chance ? Probablement. C'est naturel après dix mois de compétition depuis l'Australie."