Rune : "Le Six Kings Slam, une expérience intéressante"
Rolex Paris MastersHolger Rune est à un succès d'égaler ses 44 victoires de la saison 2023. Vainqueur de Matteo Arnaldi et Alexander Bublik au Rolex Paris Masters, le Danois a de l'ambition dans un tournoi qu'il connaît bien : il avait été titré en 2022 en battant Novak Djokovic en finale. Le joueur de 21 ans est mathématiquement encore en course pour le Masters, mais l'équation est complexe. En revanche, une demie voire une finale ne serait pas de refus dans la capitale. Il s'est exprimé au micro de Tennis Channel après son second succès ce mercredi.
Les stars du tennis étaient tous à Riyad mi-octobre
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"Je ne me projette pas... mais je sais qu'Alcaraz est de l'autre côté"
"Je regarde toujours qui je vais affronter au prochain tour, voire aux deux prochains tours, mais je ne peux pas me permettre de me projeter trop loin, car tous les joueurs sont très bons et si vous ne vous concentrez pas à 100% sur votre prochain match, vous allez perdre" a lancé le Danois avant son huitième de finale de jeudi soir. "Je veux juste me concentrer sur mon prochain match : aujourd'hui c'était Bublik, demain (jeudi) ce sera Cazaux, et au prochain tour je ne sais même pas qui ce sera, mais je sais qu'Alcaraz est de l'autre côté."
Rune est bien lancé dans cette fin de saison avec une demie à Bâle... et une expérience particulière en Arabie saoudite, lors du tournoi d'exhibition du Six Kings Slam. "C'était une expérience intéressante (rires). Je n'ai joué qu'un seul match, contre Carlos, mais le fait de pouvoir m'entraîner avec les gars toute la semaine et de passer du temps avec eux en dehors du terrain... Je les connais déjà, mais cela nous a rapprochés un peu plus, nous avons eu beaucoup d'activités ensemble. Vous vous inspirez de joueurs comme Djokovic et Rafa. Je me souviens que je m'entraînais avec Rafa à Riyad et on peut même être surpris : ce gars est presque à la retraite et il s'entraîne avec une telle intensité qu'on se dit : 'Tu ne devrais pas prendre ta retraite'."
Publié le par Antoine GUILLOU