Ugo Humbert défie Carlos Alcaraz : "Je n'ai pas peur"

Ugo Humbert a rendez-vous avec Carlos Alcaraz au Rolex Paris Masters ! Bousculé au premier tour par Brandon Nakashima, le Lorrain est tout de suite rentré dans le vif du sujet. Ce mercredi, le leader du tennis français est monté d'un cran en contrôlant Marcos Giron, 6-3, 6-2. L'Américain, redoutable en indoor, avait tout de même perdu les trois premiers duels contre Humbert. Ce dernier avance à Bercy et s'est donné le droit de défier un certain Carlos Alcaraz en huitièmes. Un beau challenge. L'Espagnol a déjà dominé le Français à Wimbledon et en Coupe Davis cette année. En conférence de presse, Humbert, placé sur le court numéro 1, ne s'est pas privé de tacler l'organisation.

Retrouvez le tableau du Rolex Paris Masters en cliquant ici

"Je suis n°1 français. Je méritais de jouer sur le central de Bercy"

"Je méritais mieux que ça", a-t-il affirmé. "Je suis n°1 français. Je méritais de jouer sur le central de Bercy. J'attendais ça depuis le début de l'année. C'est mon tournoi préféré. J'étais forcément déçu de la programmation et un peu surpris. Après, j’ai mérité mon prochain match. Je n'avais pas le choix. Je me suis dit, c'est souvent comme ça, je suis quelqu'un de gentil. Du coup, parfois, on l'utilise un peu contre moi. Je suis très content d'avoir gagné ce match pour mériter mon match contre Alcaraz sur le central."

"Je suis trop content de jouer contre Alcaraz. L'ambiance, je n'attends que ça"

"Il joue bien...", a déclaré avec un grand sourire Humbert sur Alcaraz. "Il fait énormément de choses. Il a cette présence sur le court. Il a tellement de potentiel technique et tactique qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. Il met aussi beaucoup d'intensité. Je suis très content d'avoir gagné les deux premiers matchs pour jouer contre Alcaraz sur le Central. C'est le genre de rencontre que j'aime jouer. Je n'ai pas peur de jouer les meilleurs. Je suis capable de les battre. Je suis trop content de jouer contre lui. L'ambiance, je n'attends que ça. On s'est joué en Coupe Davis. C'était différent qu'à Wimbledon. Il avait très bien joué. Je vais essayer de les emporter avec moi. J'espère qu'ils vont me pousser comme jamais et je vais tout donner pour arracher la victoire. J'aimerais bien que le public soit aussi chaud que contre Hugo Gaston (rires). C'était incroyable. Le public l'avait fait dégoupiller. Quelques années sont passées. Il a progressé. J'espère que l'ambiance va être dingue."

"Il y a quelques années, j'étais 25e, numéro 1 Français, il n'y avait pas grand monde pour me pousser à aller encore plus loin"

Le Lorrain a également évoqué l'émergence de talents français sur le circuit. "C'est génial pour le tennis français. Le public est derrière les joueurs (...) Il y a une nouvelle génération qui arrive avec de supers joueurs. On a tous progressé. On a déjà gagné des gros titres. Ça prend du temps, il faut être patient. Je suis moins seul, c'est ça qui est bien. Il y a quelques années, j'étais 25e, numéro 1 Français, il n'y avait pas grand monde pour me pousser à aller encore plus loin. Là, c'est positif."