Valentin Royer à Tunis ... pas de 1er titre en Challenger

Valentin Royer pourra nourrir des regrets pour sa première finale de Challenger. Le Français qui devrait figurer à la 200e place mondiale lundi, a eu l'occasion de semer le doute dans la tête de l'Espagnol Oriol Roca Batalla. Bousculé dans le sixième jeu de la première manche où il aura dû défendre trois balles de break, le Français s'en est sorti et a même fait mieux. Il a pris le service adverse dans la foulée sur sa première opportunité. Mais c'est au moment de servir pour le set (5-4), que la tendance s'est inversée. Une fois les compteurs remis à zéro, les deux hommes ont dû passer par un jeu décisif pour se départager. Plus solide, l'Espagnol a viré avec un set d'avance (7-6(5)).

Cap sur les qualifs de Roland

Pas touché, Royer a trouvé d'emblée la faille sur le jeu de service adverse (3-0). Un avantage qu'il a fini par rendre après un échange de breaks/débreaks (4-4). C'est le moment choisi par l'ancien 8e mondial chez les juniors pour faire appel au médecin. Visiblement émoussé de son parcours tunisien, le Français a cherché à raccourcir les échanges que lui imposait le vétéran espagnol. Royer a fini par commettre de nombreuses fautes directes et a finalement concédé une dernière fois son engagement. Une fois de trop puisque l'Espagnol conclura la rencontre sur sa deuxième balle de match (7-5). Le Francilien va maintenant, si son état physique le permet, pouvoir surfer sur cette bonne vague à Roland-Garros, lui qui est engagé dès lundi pour les qualifications. Et pourtant tout n'a pas été simple pour lui dans ce tournoi. En galère mercredi devant le Tunisien Aziz Dougaz dans un match de près de 2h30, le Français n'avait ensuite plus perdu aucune manche pour rejoindre la finale.