L'Allemagne de Zverev sacrée : "Une question de millimètres"

La finale de la deuxième édition de la United Cup a eu lieu ce dimanche. L'an dernier, les Etats-Unis avaient facilement remporté la première édition contre l'Italie. Cette année, la bataille a été rude entre la Pologne d'Iga Swiatek et Hubert Hurkacz et l'Allemagne d'Alexander Zverev et Angelique Kerber. Ce sont les Polonais, tombeurs de l'Equipe de France au dernier tour, qui avaient le mieux démarré grâce à Iga Swiatek. Mais les Allemands, déjà miraculés en demies, ont une nouvelle fois fait parler leur force de caractère pour renverser la situation et l'emporter au double mixte grâce à Laura Siegemund et Zverev, après que ce dernier ait sauvé deux balles de match lors du simple messieurs contre Hurkacz. Un scénario dingue.

"C'était une question de millimètres"

"C'est absolument magnifique," a déclaré Zverev pendant son discours. "C'est un plaisir et c'est très amusant pour tout le monde de faire partie de cette équipe, surtout pour moi. Je vous remercie sincèrement d'avoir participé à cette aventure. Je ne pourrais pas être plus heureux de partager ce trophée avec quelqu'un d'autre que vous. Félicitations à l'équipe de Pologne, qui a réalisé un parcours extraordinaire. C'était une question de millimètres aujourd'hui pour que vous soyez champions. Je sais que c'est désolant, mais je pense que vous avez tous une saison extraordinaire devant vous. Hubi et Iga en particulier. Iga, félicitations pour le MVP. Je l'ai déjà dit dans une interview, je pense que t'avoir dans une équipe, c'est comme avoir un cheat code dans un jeu vidéo, alors c'est incroyable ce que tu as fait ces dernières années et je pense que tu as une grande saison devant toi."

"Encore plus difficile qu'un Grand Chelem"

"J'ai l'impression que ce format, en particulier les trois derniers jours où j'ai dû jouer six matches en trois jours, est probablement encore plus difficile qu'un Grand Chelem, pour être honnête," a ajouté Zverev en conférence. "Parce que dans un Grand Chelem, oui, vous pouvez jouer cinq sets, mais vous avez toujours un jour entre les deux et vous avez toujours une sorte de récupération. On ne revient pas à 100 %, mais à 90 %, 95 %, parfois 80 %. Ici, vous n'avez pas le temps. Hier - c'est déjà hier - je me suis couché à 5h45. Je dois encore me lever du lit, je ne me sens pas très bien et je dois encore jouer deux matches. Physiquement, c'est un tournoi très difficile, c'est certain. Pour être honnête, ce trophée en vaut la peine. Le gagner avec cette équipe en vaut la peine." Un titre pour le tournoi de reprise d'Angelique Kerber, un beau cadeau. "C'est le retour parfait, pour être honnête. Je ressens à nouveau l'énergie. Je ressens l'émotion. C'est ce qui m'a manqué ces 18 derniers mois."