Aryna Sabalenka : "Le plus important, c'est finir 2023 n°1"
US OpenAryna Sabalenka avait remporté le titre en début d'année à l'Open d'Australie, le dénouement a été moins heureux ce samedi à l'US Open face à la jeune Coco Gauff. Pourtant, c'est elle qui est le mieux rentrée dans cette finale, profitant de la fébrilité de l'Américaine. Même si très vite les débats se sont équilibrés, car plus incisive sur les points importants, c'est elle qui remportait la première manche. Proche de breaker d'entrée dans la deuxième manche, elle a finalement perdu le fil et s'incline 2-6, 6-3, 6-2. En conférence de presse, Aryna Sabalenka n'a pas semblé abattu. Cette défaite lui donne envie de revenir plus forte, et ne fait que renforcer sa motivation pour cette fin de saison.
Aryna Sabalenka, nouvelle n°1, battue en finale de l'US Open
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"La bonne nouvelle, c'est que je suis ma principale adversaire"
"Je repars d'ici avec du bon et du moins bon. C'est un processus, on apprend tous. C'est une leçon, je vais revenir plus forte. Au premier set, je gérais bien mes émotions. Je ne regardais pas le public où ses déplacements. Elle bougeait incroyablement bien aujourd'hui. Au second set, j'ai trop réfléchi et j'ai perdu en puissance. J'ai raté des coups faciles. La bonne nouvelle, c'est que je suis ma principale adversaire, la mauvaise est que j'ai toujours ce genre de problèmes. Je vais travailler plus dur."
"Je ne dirais pas que j'ai joué contre le public. J'avais aussi du soutien mais c'est normal qu'il soit pour Coco. Une Américaine de 19 ans en finale de Grand Chelem. C'est incroyable, elle a écrit l'histoire. Parfois, ce soutien peut apporter de la pression sur la joueuse. La pression était sur elle. Moi, je n'ai pas fini les points importants. Ils lui ont donné de l'énergie en étant plus bruyants et elle s'est mieux sentie."
"Pour moi l'important est de finir l'année n°1, pas juste le devenir"
"Je vais être n°1 donc je ne suis pas super déprimée en ce moment (sourire). Je vais bientôt l'être pour sûr, je vais aller boire un coup cette nuit. Oui on peut même quand on est athlète. Devenir n°1 mondiale est un accomplissement incroyable. Je suis fière de moi après ces années à travailler si dur. Pour moi l'important est de finir l'année n°1, pas juste le devenir. C'est pourquoi je suis toujours positive et motivée..."
Publié le par Augustin PITRÉ