Auger-Aliassime : "J'ai toujours cru que je méritais d'être là"

Félix Auger-Aliassime a clairement franchi un cap cet été en Grand Chelem. Décevant aux JO de Tokyo et en début de tournée américaine, le Canadien retrouve du poil de la bête. Le 15e mondial s'est payé ce dimanche le showman Frances Tiafoe, 4-6, 6-2, 7-6(6), 6-4. On fire chez lui, l'Américain est tombé sur un os. Le Canadien a claqué 24 aces et réussi 54 coups gagnants. Sa puissance fait des ravages. Il s'agit de son 2e quart consécutif en Grand Chelem après Wimbledon. Un beau palier franchi au plus haut niveau. Il affrontera le tombeur de Stefanos Tsitsipas, Carlos Alcaraz, pour une place en demies ce mardi. 

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"J'ai toujours eu la conviction que je pouvais et je méritais d'être là où je suis aujourd'hui"

Promis à un bel avenir et à des titres en Grand Chelem dès son arrivée chez les grands, Félix a dû gérer cette pression. Pendant des années, le joueur de 21 ans a beaucoup entendu qu'il remporterait des grands titres et l'avait peut-être trop intégré à son esprit. "Je pense que ces deux dernières années, peut-être trop... je pense que l'année dernière vraiment. 2019 j'ai grimpé dans le classement, j'ai eu ma percée. Je n'ai pas eu de gros résultats en chelem. C'était ma première année à jouer tous les tournois du Grand Chelem. Et puis j'ai eu l'impression en 2020, de faire les huitièmes de finale ici pour la première fois, cela a aidé ma confiance. Et puis cette année, maintenant ma troisième deuxième semaine d'un chelem. Je suis de plus en plus confiant de pouvoir être à ce stade plus souvent. Et, non, c'est sûr que ça n'a pas été bon ou mauvais, vous savez, les commentaires qui ont été faits, j'essaie juste de me concentrer sur ce que je dois faire pour m'améliorer et me mettre dans ces situations. Mais j'ai toujours eu la conviction que je pouvais et je méritais d'être dans cette position où je suis aujourd'hui", a-t-il confié après sa victoire.