Badosa, tombeuse d'une Roumaine: "Je croyais affronter Halep !"

Pour la toute première fois de sa carrière, Paula Badosa a atteint les huitièmes de finale de l'US Open. Une performance XXL à la hauteur de son retour fracassant sur le circuit principal, après des mois de galère dûs aux blessures. L'Espagnole a remporté un match tendu et accroché face à la brillante qualifiée Roumaine Elena-Gabriela Ruse, 4-6, 6-1, 7-6(8), en sauvant même une balle de match. Elle est provisoirement 22e au classement WTA.

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"Tout le mérite en revient à mon entraîneur"

Dos au mur et contrainte de sauver une balle de match à 5-4 dans l'ultime manche, l'ex numéro 2 mondiale a su revenir au score pour s'imposer. "Je demandais à mon entraîneur ce que je devais faire sur le terrain, car mon adversaire jouait très bien. Ce qu'il m'a dit, c'est que je ne devais pas trop y penser, que la seule chose que je devais faire était de rester vigilante et de continuer à me battre jusqu'à la fin, en essayant d'être plus agressive qu'elle dès la première balle. Et si elle terminait le match avec ce niveau de perfection, je lui serrais la main et nous rentrions à la maison. Heureusement, j'ai pu sortir mon vrai jeu, être beaucoup plus agressive et m'améliorer à partir du deuxième set. Pendant un moment, j'ai cru que je jouais contre Simona Halep, donc je suis heureuse que tout se soit bien passé à la fin, tout le mérite en revient à mon entraîneur."

"Le meilleur public se trouve aux Etats-Unis"

Née à New York et titrée à Washington cet été, Paula Badosa réussit bien aux Etats-Unis, tout sauf un hasard, selon elle. "Les meilleurs résultats de ma carrière ont toujours été obtenus aux États-Unis. Je n'ai aucun doute sur le fait que le meilleur public se trouve dans ce pays, j'ai toujours ressenti une connexion spéciale avec eux, depuis le moment où j'ai commencé à jouer ici. Je dis toujours à mon équipe que ce n'est pas une coïncidence si les choses se passent si bien pour moi ici, que les meilleurs résultats sont toujours là. Je me sens en sécurité à chaque fois que je viens aux États-Unis, très protégée par les gens dans les tribunes, et ce sentiment n'a pas de prix."