Botic Van de Zandschulp : "J'avais besoin de plus de confiance"
US OpenBotic Van de Zandschulp a réalisé l'exploit de ce début d'US Open 2024. Au deuxième tour, jeudi, le Néerlandais a étouffé Carlos Alcaraz 6-1, 7-5, 6-4. Battre le numéro 3e mondial est déjà un exploit. Mais, le faire ainsi est une véritable prouesse. Le 74e mondial, dans le doute cette année, a produit un magnifique tennis et profité de l'irrégularité de son adversaire. Van de Zandschulp n'avait jamais battu un membre du Top 3 avant ce match. Agé de 28 ans, le Néerlandais aura fort à faire au troisième tour contre Jack Draper. Mais, sur son nuage, il peut vivre un parcours dingue à New-York.
Botic Van de Zandschulp a dompté Carlos Alcaraz à l'US Open
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"J'avais toujours à l'esprit que Carlos allait faire quelque chose de spécial"
"Je pense que j'ai joué de manière incroyablement stable pendant le match. Par exemple, quand j'ai gagné le premier set, vous commencez à penser qu'il va trouver une solution, c'est l'un des meilleurs joueurs du monde et il va revenir avec un niveau différent. En fait, j'ai pris son service très tôt dans le deuxième set, il l'a pris à son tour. J'ai très bien servi. Ensuite, dans le troisième set, on se dit qu'il va faire quelque chose de spécial. Je l'ai à nouveau breaké très rapidement, et il a fait de même. Je crois que même jusqu'à 5-4 dans le troisième set, j'avais toujours à l'esprit que Carlos allait faire quelque chose de spécial. J'y ai donc pensé tout au long du match", a raconté Van de Zandschulp en conférence de presse.
"Après Roland Garros, j'ai fait une pause de deux semaines"
Dans le doute et évoquant une potentielle retraite cet été, le Néerlandais est revenu sur ses doutes. "Après Roland Garros, j'ai fait une pause de deux semaines. Je n'ai pas joué pendant deux semaines et je suis revenu pour jouer à Wimbledon. À partir de là, j'ai participé à quelques autres tournois en Europe. Le circuit est difficile, vous pouvez bien jouer, mais vous ne pouvez jouer que deux matches par semaine si vous jouez bien, par exemple. Si vous n'êtes pas tête de série, vous risquez d'affronter Sinner au premier tour, des adversaires de taille. On peut donc bien jouer, mais au bout du compte, on perd beaucoup de matches. J'avais besoin de plus de confiance en gagnant des matchs, en jouant plus, et c'est ce que j'ai fait. Après Wimbledon, j'ai joué quelques Challengers en Europe. J'ai essayé de jouer plus de matches consécutifs et je crois que cela m'a donné une grande confiance. Nous en sommes là aujourd'hui".
"Je me donne jusqu'à la fin de l'année pour voir comment les choses évoluent"
Notons que Botic n'a pas encore enlevé de sa tête l'idée d'une retraite. "À ce moment-là, j'ai dit que j'y pensais, bien sûr, compte tenu de l'évolution de la situation. J'ai été blessé l'année dernière et j'ai eu des problèmes depuis. J'ai dû continuer à jouer malgré la douleur, et la possibilité d'arrêter était donc à l'ordre du jour. Je me donne jusqu'à la fin de l'année pour voir comment les choses évoluent. Mais oui, il y a eu une réflexion sérieuse à ce sujet."
Publié le par Alexandre HERCHEUX