Carlos Alcaraz, balayé au 2e tour : "Je dois réfléchir et apprendre"

Carlos Alcaraz semblait armé pour s'approcher d'un triplé historique Roland-Garros - Wimbledon - US Open. Pourtant, ce jeudi soir, l'Espagnol a été rattrapé par une dure réalité dès le deuxième tour à New-York contre le Néerlandais Botic Van de Zandschulp. De manière surprenante, "Carlitos" a été dépassé et même surclassé par son adversaire avant de logiquement s'incliner 6-1, 7-5, 6-4. Strappée à la cuisse, Alcaraz a tenté de se battre toute la partie sans jamais prendre vraiment le dessus sur son adversaire. Un échec que personne n'avait vu venir, en particulier les Espagnols. Ces derniers n'auront aucun représentant au troisième tour d'un Grand Chelem pour la première fois au 21e siècle. En conférence de presse, le numéro 3 mondial n'a pas caché sa déception.

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"Qu'est-ce que je peux dire ?"

"Je ne sais pas quoi dire pour l'instant", a-t-il commencé avant de tenter de trouver les mots. "Je pense qu'il a très bien joué. Il a produit un grand tennis. Je pensais qu'il me donnerait plus de points gratuits, mais il n'a pas fait d'erreurs. Cela m'a un peu perturbé. Je ne savais pas comment gérer cela. Je n'ai pas réussi à élever mon niveau. Je pense que mon tennis a toujours été au même point. Ce n'était pas suffisant pour me donner une chance de gagner. Qu'est-ce que je peux dire ? Je ne me sentais pas bien en frappant la balle et j'ai fait beaucoup d'erreurs. Quand j'ai voulu revenir, il était déjà trop tard."

"J'ai pris quelques jours après les Jeux. Je pensais que c'était suffisant"

"Le calendrier est très difficile. J'ai joué beaucoup de matches, à Roland Garros, à Wimbledon et aux Jeux olympiques. J'ai pris quelques jours après les Jeux. Je pensais que c'était suffisant, mais ce n'était pas le cas. Je suis peut-être arrivé ici sans l'énergie que je pensais avoir. Je ne veux pas en faire une excuse, mais je suis le type de joueur qui a besoin de plus de jours de repos avant un grand tournoi. Je dois en tirer les leçons."

"Je dois y réfléchir et apprendre. Pour l'instant, ce que je pense, c'est que je ne change pas, et c'est ça le problème"

"J'ai lutté contre moi-même, dans ma tête, pendant le match. Au tennis, vous vous battez contre quelqu'un qui veut la même chose que vous, la victoire, et vous devez rester calme et mieux penser les choses pour les mener à bien. Aujourd'hui, je jouais contre lui et contre moi-même, dans ma tête. Trop d'émotions que je ne pouvais pas contrôler. C'était comme des montagnes russes. J'étais tantôt en haut, tantôt en bas. Je ne peux pas être comme ça si je veux gagner un tournoi comme celui-ci. Il y a eu plusieurs matches où j'ai ressenti cela, et j'ai toujours dit la même chose. Je dois y réfléchir et apprendre. Pour l'instant, ce que je pense, c'est que je ne change pas, et c'est ça le problème. Je ne peux pas m'asseoir ici après chaque défaite et ne pas avoir été capable de changer le match. Je dois m'améliorer sur ce point."

"Mentalement, je ne suis pas bien, pas fort. C'est un problème"

"J'ai l'impression qu'au lieu de faire des pas en avant, j'ai reculé en termes d'état d'esprit. Je ne sais pas pourquoi. Je sors d'un été spectaculaire, je me dis que j'ai fait des pas en avant mentalement, mais j'arrive à cette partie de la tournée et je fais des pas en arrière. Mentalement, je ne suis pas bien, pas fort. C'est un problème. Pour l'instant, je ne veux rien dire. Je veux parler à mes collaborateurs et voir quelles sont les prochaines étapes. Je n'avais pas pensé à tous ces matches exigeants si rapprochés et à la façon dont cela pouvait m'affecter."