Coco Gauff en piste face à Gracheva :"Ça ne sert à rien de stresser"

Coco Gauff défend son titre à la maison. Sacrée à l'US Open en 2023, l'Américaine va tenter le double cette année. En difficulté depuis sa défaite en huitièmes de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, Gauff n'a gagné qu'un match entre Toronto et Cincinnati. Après un bon bloc d'entraînement, la jeune joueuse arrive tout de même confiance à Flushing Meadows, où elle commence contre la Française Varvara Gracheva. Avant de débuter, la tenante du titre s'est montrée positive en conférence de presse.

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"Je pense que c'est une bénédiction de perdre si tôt, parce que j'ai pu vraiment m'entraîner"

"Évidemment, je voulais aller à Cincinnati et gagner, mais j'avais des choses plus réalistes en tête, venant des Jeux olympiques et devant changer de surface très rapidement", a expliqué Gauff en conférence de presse. "L'objectif principal était d'être aussi bien préparée que possible pour ce tournoi, et je pense que c'est une bénédiction de perdre si tôt, parce que j'ai pu vraiment m'entraîner, ce que je n'avais pas pu faire. J'obtiens mes meilleurs résultats lorsque je sors d'un bloc d'entraînement. J'ai pu m'entraîner pendant une bonne semaine et demie et, bien sûr, il me reste encore quelques jours. Les deux derniers entraînements se sont très bien déroulés. Avant, par exemple, à Cincinnati, je ne m'entraînais pas très bien, ni à Toronto. Ici, je m'entraîne très bien, ce qui ne veut pas dire que je vais aller sur le terrain et jouer très bien, mais cela vous donne plus de confiance lorsque vous vous entraînez très bien la semaine précédant un tournoi". 

"Je sais que les gens ont dit des choses sur moi sur les réseaux mais je sais que cela ne vient que d'une seule direction, de la haine ou de la jalousie"

Elle a ensuite poursuivi. "Il y a quelques jours, quelqu'un a commenté mon TikTok en disant : Pourquoi stresser si vous avez gagné, au sens propre comme au sens figuré ? Personne ne peut m'enlever cela, alors pourquoi stresser pour quelque chose que j'ai déjà. Je voudrais juste ajouter que, que cela se produise ici dans deux semaines ou l'année prochaine ici ou en Australie ou ailleurs, il ne sert à rien de stresser. Je me sers toujours des sceptiques comme d'une motivation. Je sais que les gens ont dit des choses sur moi sur les réseaux et qu'ils continueront à le faire jusqu'à la fin de ma vie, mais je sais que cela ne vient que d'une seule direction, de la haine ou de la jalousie, je ne sais pas".