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Daniil Medvedev, tenant du titre: "Une pression supplémentaire"

US Open
Publié le par Paul MOUGIN

Entame réussie pour Daniil Medvedev. Tenant du titre, le Russe a vécu un été mitigé avec un titre à Los Cabos et une demie à Cincinnati mais une élimination d'entrée à Montréal. S'il n'a pas pu produire son meilleur tennis comme il a su le faire par le passé à cette période de l'année, le n°1 mondial semble avoir retrouvé d'excellentes sensations à New-York. Ce lundi, il a parfaitement lancé la défense de son titre en écartant Stefan Kozlov 6-2, 6-4, 6-0 grâce à ses 37 coups gagnants pour 19 fautes directes. Un adversaire qui lui avait laissé de mauvais souvenirs chez les Juniors. 

Daniil Medvedev après sa victoire au 1er tour à l'US Open !

 

Retrouvez le tableau Hommes de l'US Open ici

 

"Je suis content d'avoir pris ma revanche"

"Je suis heureux de gagner, dans des conditions pas faciles. Il fait assez chaud et humide ici. Je transpirais beaucoup, mais je crois qu’il y a eu quelques bons points. J’ai réussi à être assez solide. Le service était la clé aujourd’hui. Je suis heureux de passer au deuxième tour. Je me souviens que chez les juniors, il était impossible à battre. J'avais 14 ans, deux ans de plus que lui, une différence d'âge normalement insurmontable chez les juniors, mais il m'avait écrasé. Je suis content d'avoir pris ma revanche." Au prochain tour, le n°1 mondial défiera le Français Arthur Rinderknech.

 

"J'ai peut-être une pression supplémentaire, mais honnêtement, je la sens à peine"

"Je ne veux pas oublier les souvenirs de l'année dernière. Oui, j'ai peut-être une pression supplémentaire, mais honnêtement, je la sens à peine. Il est clair que je veux jouer très bien. La seule pression que j'ai est que si, pour une raison ou une autre, je ne joue pas bien ici, les gens pourraient constamment parler de la défaite du champion en titre. Ce n'est pas quelque chose qui me désespère. Je sais ce que je dois faire. Je sais que je veux jouer vraiment bien et si je ne le fais pas, le fait que j'ai gagné le tournoi l'année dernière n'a pas d'importance, je serai juste déçu que les choses n'aient pas fonctionné cette année. Et, en général, cela me donne beaucoup de confiance : j'ai toujours bien joué ici. L'année dernière, certains matchs étaient fous. Je pense les avoir tous joués à un très haut niveau, c'est ce que je veux maintenir cette année. J'ai toujours aimé jouer ici, donc je veux garder ce sentiment cette année", a également déclaré le Russe.

 

"J'ai essayé de trouver par moi-même ce qui est vraiment important, et j'ai découvert que c'est d'aller de personne à personne"

Enfin, après plusieurs mois de conflit entre les Russes et les Ukrainiens, Medvedev a été interrogé ce que cette situation lui a appris. "En tant que personne, j'essaie d'apprendre tous les jours, nous avons tous des hauts et des bas. Je ne suis pas aussi mûre et pas aussi âgée que d'autres, mais même à 26 ans, je sens que chaque année est différente. Le 31 décembre, la famille se réunit généralement autour de la table et discute de ce qu'elle a appris cette année. Pour moi, chaque année est nouvelle. Donc, en ce qui concerne cette situation, je ne sais pas très bien comment l'expliquer et je ne veux pas paraître impoli, mais j'essaie de voir les choses personne par personne. Par exemple : j'ai de nombreux amis dans le monde entier. Quand tout cela a commencé, beaucoup d'entre eux auraient pu me tourner le dos à cause du fait que je suis russe. Et, bien sûr, beaucoup de mes bons amis savent qui je suis. Ils savent que je suis toujours Daniil Medvedev, que je joue au tennis. J'aime à penser que je suis instruit. Peut-être que tout le monde ne pense pas comme ça. La situation en Ukraine n'a rien changé à cela. Et il en va de même pour les Ukrainiens : il y a beaucoup d'Ukrainiens qui sont des gens très bien, il y en a d'autres qui sont mauvais. Il y a beaucoup de Russes qui sont des gens bien, et il y a de mauvais Russes. Dans mon cas, j'ai essayé de trouver par moi-même ce qui est vraiment important, et j'ai découvert que c'est d'aller de personne à personne. Je ne saurais pas comment mieux l'expliquer."

Publié le par Paul MOUGIN

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