Djokovic, le premier numéro 1 disqualifié en Grand Chelem
US OpenLe tennis est en principe un sport de gentlemen joué par des gentlemen et la disqualification est un fait assez rare. Peut-être encore plus en Grand Chelem. C'est d'ailleurs la première fois que cela arrive au numéro 1 mondial. Assez étonnant alors que la rencontre n'en était qu'au début, même s'il est vrai qu'à quelques centimètres près le geste n'aurait pas été retenu. Depuis l'ère Open en Grand Chelem, seuls deux joueurs ont été disqualifiés : Patrick McEnroe en huitième de finale à l'Open d'Australie en 1990 pour insulte à l'arbitre alors qu'il menait et Stefan Koubek à Roland Garros en 2000 pour un lancé de raquette qui avait atterri sur un ramasseur de balles. Aucun des deux n'était alors numéro 1 mondial.
US Open 2020 - Novak Djokovic disqualifié de l'US Open !
Parce que clairement cette disqualification, si elle n'arrange pas les affaires du joueur déjà dans la tourmente après l'AdriaTour, elle n'arrange pas vraiment les affaires du tournoi déjà en mal des autres membres du Big three. Mais l'arbitre a fait ce qu'il avait à faire, même si la décision a dû être difficile à prendre. Cela profite à Pablo Carreno Busta auteur d'un très bon premier set qui a déstabilisé le numéro 1 mondial. Cela profite également à la jeune garde, dont Denis Shapovalov, à qui un évènement similaire était arrivé, il y a 3 ans en Coupe Davis. L'arbitre touché par la balle rageuse du Canadien, l'avait été bien plus sévèrement. Le jeune joueur a d'ailleurs commenté la disqualification de son ainé après son match, fort de son expérience passée : "Tout d’abord, c’est vraiment dommage pour tout le monde. Je veux dire, j’ai été dans cette situation, donc je sais exactement ce que ressent Novak. Bien sûr, il n’avait aucune intention de s’en prendre à la juge de ligne. Heureusement, elle va bien. Cela aurait pu finir très, très mal. Espérons que Novak puisse se «â€¯débarrasser » de tout cela et passer à autre chose. Je veux dire qu’il devra forcément en tirer des leçons ."
Publié le par Aude MAZ