Frances Tiafoe : "Maintenant, personne n'est invincible..."

Frances Tiafoe veut faire le show à la maison et fait même mieux que ça. L'Américain, toujours surmotivé à l'US Open, disputait mardi son troisième quart de suite à New-York, après un quart en 2023 et une demi-finale en 2022. Le joueur de 26 ans est allé chercher une nouvelle demie en dominant sur abandon Grigor Dimitrov, 6-3, 6-7(5), 6-3, 4-1. Le Bulgare, qui avait joué cinq manches contre Andrey Rublev, a ressenti une douleur aux ischios en fin de troisième set. Une gêne trop importante pour pouvoir continuer et briller. Tiafoe jouera lui sa deuxième demi-finale en Grand Chelem et aura une belle opportunité de décrocher sa première finale. Le rêve est permis ce vendredi soir contre Taylor Fritz, même si ce dernier mène 6-1 contre Tiafoe.

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"Je ne pensais pas atteindre la demi-finale ou gagner le tournoi"

"Je suis venu ici en me sentant très bien, cela aide de venir dans un endroit où vous avez eu pas mal de succès", a expliqué Tiafoe en conférence de presse. "Je ne pensais pas atteindre la demi-finale ou gagner le tournoi. Ce n'est que lorsque j'ai vu le tirage au sort que je me suis dit : « Bon, je vais devoir jouer contre Ben ». Je ne suis plus aussi favori qu'avant, donc je ne sais pas où je vais me situer. Une fois que j'ai dépassé ce stade, le tirage a changé et je me suis alors demandé : « pourquoi pas ?"

"Lorsque j'ai rencontré Taylor, c'était un homme un peu étrange et différent"

Le joueur de 26 ans a évoqué son amitié avec Fritz, son prochain adversaire. "Lorsque j'ai rencontré Taylor, c'était un homme un peu étrange et différent. Je ne pensais pas qu'il ferait ce qu'il a fait. Il a transformé son corps de manière incroyable et a beaucoup de talent. Il jouait au tennis plusieurs fois par semaine, il avait un court chez lui. C'était un enfant normal, puis il a commencé à y consacrer plus de temps. C'était très amusant quand nous étions plus jeunes. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, en voyant à quel point il était engagé, une fois que nous sommes tous devenus professionnels, nous nous sommes poussés les uns les autres à vouloir être excellents. Personne ne voulait être à la traîne. C'est quelque chose de spécial dont j'ai fait partie".