Iga Swiatek a son 1er US Open : "Fière mais aussi surprise... "

La numéro 1 mondiale Iga Swiatek a assumé son classement dans cette quinzaine new-yorkaise s'est donc offert un 3e sacre en Grand Chelem, son premier US Open. En finale, la Polonaise a contenu Ons Jabeur (n°5) pendant la grande majorité de la partie. Elle a tout de même dû s'employer dans le money time du deuxième set pour conquérir ce 3e trophée majeur. Une victoire 6-2, 7-6(5) en 1h51 qui lui permet aussi de remporter sa 10e finale de suite. Une finale qui représente bien la quinzaine de la n°1 mondiale. Souvent bousculée, Swiatek a su garder le contrôle de ses émotions tour après tour. Elle devient la première Polonaise titrée à New-York. Un sacré palmarès pour la joueuse de 21 ans...

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"Je suis contente de ne pas avoir commencé à pleurer de façon incontrôlable"

En conférence de presse, la Polonaise est d'abord revenue sur la rencontre. "Je suis super fière de moi car ce n'était pas un match facile, même si j'ai commencé à dominer, je savais que ce serait serré et qu'Ons profiterait de mes erreurs. Dans le deuxième set, c'est devenu une bataille physique, donc je suis contente d'avoir pu augmenter mon énergie pour être précis aux bons moments. Nous avons joué à un haut niveau aujourd'hui. J'ai l'impression de pouvoir m'adapter à tout. J'avais besoin de plus de temps, c'est pourquoi ça n'a pas marché à Toronto ou à Cincinnati. Quand j'ai touché le sol après le dernier point, j'étais soulagée que cela n'aille pas jusqu'à un troisième set à cause du physique, du stress et de tout le reste. Beaucoup d'émotions à gérer. Je suis contente de ne pas avoir commencé à pleurer de façon incontrôlable".

"Mentalement, Roland Garros était plus difficile. Tennistiquement et physiquement, c'est l'US Open"

Iga a tenté de comparer ses sacres à Roland-Garros et celui-ci. "Il est difficile de comparer. À Roland Garros, je sens que j'ai plus de contrôle et que le Philippe Chatrier est ma place. Ici, à Arthur Ashe, je dois encore m'habituer à l'atmosphère. J'étais très concentrée et je ne me suis pas laissée aller à y penser. Je pense que la pression pour mon deuxième Roland Garros était assez élevée, tout le monde s'attendait à ce que je gagne. Ici, j'ai réussi à surmonter ces faibles attentes, les gens n'attendaient pas autant de moi sur le court dur. Mentalement, Roland Garros était plus difficile. Tennistiquement et physiquement, c'est l'US Open", a-t-elle expliqué.