Iga Swiatek d'accord avec Garcia : "Il serait bon de suivre Caro"

Caroline Garcia a peut-être fait bouger les lignes. "J'espère que ta mère va vite mourir", "Tu n'es qu'une merde", "Tu devrais envisager de te suicider", "Je te déteste tellement". Sur Instagram, Caro Garcia a dénoncé mercredi soir les horribles messages qu'elle a pu recevoir après sa défaite au premier tour de l'US Open contre Renata Zarazua. "Voici quelques-uns des messages que j'ai reçus dernièrement après avoir perdu des matchs. Il n'y en a que quelques-uns. Il y en a des centaines. Et maintenant que j'ai 30 ans, même s'ils me font encore mal, parce qu'en fin de compte, je ne suis qu'une fille normale qui travaille très dur et fait de son mieux, j'ai des outils et j'ai fait du travail pour me protéger de cette haine. Mais tout de même, ce n'est pas acceptable." Soutenue par Coco Gauff et bien d'autres joueurs et joueuses, la Lyonnaise a également été mentionnée par Iga Swiatek en conférence de presse, jeudi soir. 

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"Il serait bon que nous suivions tous les pas de Caro, en essayant d'éduquer les gens"

Après sa victoire facile au deuxième tour de l'US Open contre Ena Shibahara 6-0, 6-1, la Polonaise a parlé du cyber-harcèlement qu'elle subit elle aussi parfois. "Cela m'est arrivé plusieurs fois, mais maintenant je ne consulte plus cette boîte de réception (les messages Instagram) ; je me concentre sur la lecture des messages de mes proches. Il y a beaucoup de haine et j'essaie de l'éviter chaque fois que je navigue sur l'internet. Est-ce lié aux paris ? Je ne connais pas les chiffres ; je n'ai jamais approfondi ces sujets, mais il est certain que les gens sont très excités lorsqu'il s'agit de gagner ou de perdre de l'argent. Cela a probablement un impact significatif, mais je ne connais pas les chiffres ; je suppose que c'est facile à vérifier. Il serait bon que nous suivions tous les pas de Caro, en essayant d'éduquer les gens, ou peut-être en attendant des solutions pour l'avenir, peut-être en utilisant l'IA pour rendre les choses plus sûres pour nous. J'ai le sentiment que nous ne pouvons plus être sur Internet et nous sentir en sécurité ; nous devons faire très attention à ce que nous lisons."