Iga Swiatek, favorite ? "Jamais facile de défendre son titre"

Iga Swiatek arrive une nouvelle fois en favorite à l'US Open. Numéro 1 mondiale depuis le 4 avril 2022, elle va peut-être perdre son trône le 11 septembre, juste après l'US Open. La lutte avec Aryna Sabalenka s'annonce intense. Cette semaine, la Polonaise dispose de 1209 points d'avance sur la Biélorusse. Mais à l'US Open, les cartes seront clairement rebattues. La Polonaise a remporté trois des six derniers tournois du Grand Chelem mais sa marge sur la concurrence semble s'être réduite cette saison. Lors du media day, la joueuse de 22 ans est revenue avec lucidité sur sa situation actuelle.

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"Je ne prends rien pour acquis"

"Je suis très heureuse de mes performances à Montréal et Cincinnati. J'arrive avec de bonnes sensations. Ça n'est jamais facile de défendre son titre. Je ne me mets pas de pression. Je me nourris de l'expérience prise ici l'année dernière et de ce que j'y ai vécu. Mais l'histoire sera toute autre, il faut y aller pas à pas. L'an passé, j'ai beaucoup appris à l'US. C'était un tournoi très important et j'ai compris que je devais croire en moi. Je ne pense pas avoir d''avantage psychologique. On peut toute gagner ce tournoi. Ça n'est pas parce que j'ai gagné des tournois que je dois moins me préparer. Je me prépare pour les tournois du Grand Chelem et c'est là que je suis la plus efficace. Je ne prends rien pour acquis."

"Il faut simplement jouer de la même manière que si l'on était moins bien classée"

"Le début de la saison a été assez difficile pour moi. C'est moi qui ai le plus appris, car j'ai eu l'impression que tout le monde commençait à analyser mon jeu, à en apprendre un peu plus. J'étais la cible à abattre. Ce n'était donc pas facile. C'est ce que j'ai ressenti. D'un autre côté, si vous voulez être la meilleure, vous devez être prête pour cela. J'ai appris que je devais me concentrer sur moi-même, ne pas vraiment penser au classement et aux points, mais me concentrer sur mon développement en tant que joueuse. Il faut simplement jouer de la même manière que si l'on était moins bien classée. J'ai encore 22 ans, j'ai donc encore beaucoup à apprendre."