Jannik Sinner, ému sur le court : "Je dédie ce titre à ma tante..."

Jannik Sinner n'a eu aucun mal à se défaire de Taylor Fritz en finale de l'US Open grâce à une performance magistrale (6-3, 6-4, 7-5). Un triomphe qui lui a permis de soulever son deuxième titre en Grand Chelem de l'année, après son succès à Melbourne. Sur le court Arthur-Ashe, l'Italien a montré une maîtrise impressionnante, confirmant son statut de numéro 1 mondial. Mais sa première réaction sur le court était plus contrastée, et pleine d'émotion au moment d'annoncer l'état de santé très dégradé de sa tante.

"Si j'ai un souhait à avoir, ce serait la santé pour tous, même si malheureusement, c'est impossible"

"Pour moi, ce titre veut dire beaucoup, à ce stade-là de ma carrière", confiait le Transalpin de 23 ans, après avoir félicité son adversaire du jour. "Cela n'a pas été facile. Mon équipe m'a beaucoup soutenu. J'adore le tennis, je m'entraîne beaucoup pour vivre ce genre de moment. Je voudrais dédier ce titre à ma tante, qui ne va pas bien du tout en ce moment. Je suis très heureux de pouvoir partager ce très bon moment avec elle, c'est une personne très importante pour moi et je ne sais pas combien de temps elle restera dans ma vie. Si j'ai un souhait à avoir, ce serait la meilleure santé à tous, même si malheureusement, c'est impossible", a-t-il déclaré, les larmes aux yeux, quelques minutes après son sacre.

"J'ai compris à quel point le public est important"

Le jeune italien a également salué l'évolution de son jeu et la contribution de son entourage : "Cela s'est plutôt bien passé pour moi cette semaine (sourire). On s'est bien entraînés, notamment les jours 'off'. J'ai compris à quel point le mental est important. Je suis très content de pouvoir partager cette victoire avec mon équipe, et le public a été très fair-play, je le remercie pour cela. C'est incroyable, il y a eu beaucoup de belles victoires pour moi cette année, avec la première à l'Open d'Australie, me donnant beaucoup de confiance pour la suite."

Avant de recevoir le trophée des mains d'André Agassi et de s’approprier un chèque de 3,6 millions de dollars, Sinner a conclu avec un regard tourné vers l’avenir : "Mais le travail ne s'arrête jamais, je vois encore des choses à améliorer. Et je suis très impatient de voir la suite." La route est encore longue.