Novak Djokovic : "Il y a tellement de stress et de pression..."

Novak Djokovic jouait son 13e quart à l'US Open contre Taylor Fritz mardi soir. Un tirage favorable puisqu'il menait 7 à 0 dans les confrontations face à l'Américain. Comme à son habitude face à ce joueur, Nole a maîtrisé les débats assez largement 6-1, 6-4, 6-4, en un peu plus de 2h30 de jeu tout de même. Il a atteint ainsi sa 47e demi-finale en Grand Chelem. Un record. Il est également devenu le premier joueur à atteindre les demies de chaque tournoi du Grand Chelem sur six saisons différentes. Djoko aura l'occasion d'améliorer son propre record et d'aller chercher une 36e finale en Grand Chelem. Il faudra faire chuter le jeune Ben Shelton. 

 

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"Il y a tellement de stress et de pression qu'il est difficile de s'amuser"

Novak Djokovic ressent-il la pression malgré son immense expérience. "J'essaie de profiter des moments sur le terrain, mais il y a tellement de stress et de pression qu'il est difficile de s'amuser. Il s'agit de trouver un moyen de gagner le match. En dehors du terrain, nous essayons de nous amuser et de profiter de la vie. En fin de compte, il faut trouver l'équilibre. C'est différent pour tout le monde", a-t-il expliqué concernant sa gestion du stress. Visiblement, le Serbe a tout de même trouvé des solutions depuis toutes ces années. 

 

"Je suis père de deux enfants, il se passe beaucoup de choses en dehors du court qui font partie de ma vie et qui affectent mon état mental et émotionnel"

Le Novak d'il y a 10 ans est-il le même ? Forcément non. Son explication. "Je dois avoir une approche différente de celle que j'avais il y a dix ans. Je dois m'adapter à ma vie et aux changements. Je suis père de deux enfants, il se passe beaucoup de choses en dehors du court qui font partie de ma vie et qui affectent mon état mental et émotionnel d'une manière ou d'une autre. Je dois savoir comment gérer tout cela et créer une formule qui fonctionne. Jusqu'à présent, tout va bien. Je dois dire que j'ai vraiment beaucoup de gens autour de moi en termes de médecins, de fitness, de physiothérapie ou de kinésiologie pour m'assurer que mon corps se rétablit et qu'il est apte à concourir au plus haut niveau. Mentalement, il se passe beaucoup plus de choses dans ma vie privée qu'il y a dix ans, mais c'est la beauté de la vie. Les choses évoluent. J'ai l'impression qu'il y a toujours quelque chose de plus en vous que vous pouvez trouver pour gérer les niveaux d'énergie."

 

"À ce niveau élevé du sport individuel, les relations avec les proches peuvent avoir une incidence sur ce que l'on ressent à un moment décisif"

L'occasion pour Nole de parler de la santé mentale. Un thème de plus en plus présent dans les débats. "Pendant quelques années, on n'a pas beaucoup parlé de l'entraînement mental dans le monde du tennis. La santé mentale est un sujet dont on parle beaucoup depuis quelques années, ce dont je me réjouis. Il faut l'aborder de la bonne manière pour que les joueurs comprennent bien ce qu'ils vivent et qu'ils aient les conseils nécessaires pour surmonter certains obstacles. Après tout, nous sommes des personnes qui doivent également faire face aux problèmes privés de tout un chacun. À ce niveau élevé du sport individuel, les relations avec les proches peuvent avoir une incidence sur ce que l'on ressent à un moment décisif. Si vous l'abordez de manière holistique et multidisciplinaire, vous aurez plus d'outils à utiliser à un moment donné".