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Novak Djokovic : "Je ne sais pas combien de GC il me reste..."

US Open
Publié le par Alexandre HERCHEUX

"Il n'y avait pas de colère. Je me sentais triste de ne pas pouvoir participer. Mais cette année, je ne pense pas à ce qui s'est passé l'année dernière ou les deux années précédentes", l'US Open 2022 est oublié. Novak Djokovic est désormais focus sur l'édition 2023 et la quête d'un 24e titre du Grand Chelem. À 36 ans, Nole reste au sommet du tennis mondial et un nouveau challenge le pousse à jouer un tennis de rêve. Ce challenge se nomme Carlos Alcaraz. S'il veut l'affronter en finale, il va devoir sauver de l'énergie lors de ses premiers tours. Surtout, pour redevenir numéro 1 mondial le 11 septembre, Djokovic devra seulement éteindre Alexandre Müller lundi soir. Une victoire lui permettra d'être assuré de récupérer le trône. Un premier objectif mais le principal reste un quatrième US Open.

Novak Djokovic, vainqueur de Cincinnati avant l'US Open


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"Je suis nerveux comme tout le monde"

Avant de tenter de remporter son premier US Open depuis 2018, et la finale remportée contre Juan Martin Del Potro, le Serbe a tenté d'évoquer son état d'esprit. "Je suis nerveux comme tout le monde. Les gens pensent que je n'ai pas de stress ou de tension. Au contraire, j'en ai beaucoup. Je dois y faire face, le gérer. Chacun a sa propre façon de gérer ses émotions et d'essayer d'atteindre un équilibre optimal sur le plan émotionnel, mental et physique afin de donner le meilleur de lui-même. J'ai très bien joué toute la semaine précédant la finale. Je n'ai pas perdu un seul set à Cincinnati. Ensuite, j'ai joué tous les matches en nocturne, puis j'ai joué par une journée très chaude, j'ai eu des difficultés physiques. Carlos jouait très bien. Il me pousse toujours dans mes retranchements. Je pense que je lui fais à peu près la même chose. C'est pourquoi nous avons produit une finale mémorable. C'était l'une des meilleures, des plus passionnantes et des plus difficiles finales auxquelles j'ai participé au meilleur des trois manches, sans aucun doute, tout au long de ma carrière. C'est pourquoi je suis tombé par terre après avoir gagné le match, parce que j'ai eu l'impression de gagner un Grand Chelem, pour être honnête. La quantité d'échanges et de rallyes. C'était physiquement si exigeant et éreintant que je me suis sentie très épuisée les jours suivants. C'est dans ces moments-là que je continue à me dépasser au quotidien, à m'entraîner, à faire des sacrifices, à m'engager. À 36 ans, je suis toujours aussi motivé."

 

 

"Je ressens encore des vibrations de cette nuit de finale il y a deux ans"

Interrogé sur son retour à New-York, Novak Djokovic essaie de laisser derrière lui la frustration de l'an passé, avec l'interdiction de venir aux USA sans être vacciné. "La première chose que je ressens, c'est de l'excitation à l'idée de revenir parce que c'est la plus grande arène de notre sport, le plus grand stade, et certainement l'atmosphère la plus amusante, la plus électrique, la plus excitante du tennis, en jouant la session de nuit à Arthur Ashe, sans aucun doute. Je suis très excité à l'idée de pouvoir jouer la soirée d'ouverture lundi. Je reviendrai devant les fans les plus bruyants du sport, les fans de tennis du sport. J'ai vraiment hâte d'y être. Cela fait deux ans que je n'ai pas joué ici et que j'ai perdu la finale contre Medvedev en 21, ce qui m'a permis de remporter quatre tournois du Grand Chelem en un an. Je n'ai pas été très performant ce jour-là en termes de tennis. Mais ce que j'ai ressenti de la part du public, cette sorte de connexion, d'amour et de soutien qu'ils m'ont donné tout au long du match et aussi lors de la cérémonie de clôture, c'est quelque chose que je porte toujours dans mon cœur, et je ressens encore des vibrations de cette nuit de finale il y a deux ans. J'essaie de m'en inspirer pour le tournoi de cette année." En 2021, il avait été battu en finale par Daniil Medvedev.

 

 

"Je ne sais pas combien de tournois du Grand Chelem il me restera. Je n'ai pas de fin en tête pour le moment"

Encore fringant, le numéro 2 mondial sait toutefois que le temps est compté à 36 ans. Un sentiement qui permet sans doute à Nole de profiter de chaque instant dans les grands rendez-vous. "Les tournois du Grand Chelem sont les plus grands objectifs de ma carrière à l'heure actuelle. J'en parle toujours, je cherche à être au top et à donner le meilleur de moi-même dans les tournois du Grand Chelem. Je ne sais pas combien de tournois du Grand Chelem il me restera. Je vais continuer à avancer. Je n'ai pas de fin en tête pour le moment. Je comprends aussi que les choses sont différentes quand vous avez 36 ans, alors je dois être plus reconnaissant, un peu plus présent, je suppose, en considérant chaque Grand Chelem comme peut-être le dernier en termes d'engagement et de performance. Je vois chaque Grand Chelem que je joue maintenant comme une occasion en or d'écrire une nouvelle page d'histoire. Bien sûr, c'est très important. Je ne dirais pas que le fait que je n'ai pas joué ici depuis deux ans ajoute un peu plus, c'est juste que le sentiment est pratiquement le même. Il y a toujours des attentes, de l'excitation et de l'ambition pour gagner le titre. C'est à peu près la même chose cette année."

 

 

"Il y a toujours un œil qui suit Alcaraz dans mon équipe"

Enfin, Djoko ne pouvait pas ne pas évoquer son grand rival, Carlos Alcaraz. "Carlos est le numéro 1 mondial. C'est sans aucun doute l'un des meilleurs joueurs du monde de ces deux dernières années. Bien sûr, il y a toujours un œil qui le suit dans mon équipe, dans n'importe quelle autre équipe. Je sais qu'il en va de même pour moi. Nous nous suivons mutuellement. Je suis sûr que son équipe regarde mes matches. Mon équipe regarde ses matches. Ce n'est pas un secret. Mais travailler sérieusement sur un terrain d'entraînement sur quelque chose qui est lié à Alcaraz, ça n'arrive que si j'ai l'occasion de jouer contre lui."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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