Novak Djokovic : "Je sens la pression sans Roger et Rafa !"
US OpenLa mission de Novak Djokovic va bientôt démarrer. Vainqueur de l'Open d'Australie, de Roland-Garros, puis de Wimbledon, le Serbe a l'occasion de remporter l'US Open et de faire ce que personne n'a réussi à faire dans l'ère Open : le Grand Chelem. Avec l'absence de Rafael Nadal, Roger Federer et Dominic Thiem, Nole est l'immense favori du dernier Grand Chelem et la pression est forcément forte. D'autant plus que son intervention concernant la vaccination était particulièrement attendue : un sujet qui pourrait le fragiliser et lui rajouter encore un peu plus de pression voire le rendre nerveux.
US Open - Novak Djokovic est à New York pour l'Histoire !
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"Que quelqu'un veuille ou non se faire vacciner, cela dépend entièrement de lui. J'espère que ça restera comme ça"
Lors du média day, Djoko a donc évoqué la vaccination et s'est montré plutôt prudent. "Je pense que cela devrait toujours être une décision personnelle, que vous souhaitiez vous faire vacciner ou non. Donc, je suis en faveur de cela. Que quelqu'un veuille ou non se faire vacciner, cela dépend entièrement de lui. J'espère que ça restera comme ça", a-t-il affirmé. Par le passé, le Serbe avait été critiqué pour avoir remis en cause la vaccination. Récemment, c'est Stefanos Tsitsipas qui avait été la cible des critiques.
"Un tournoi du Grand Chelem sans Roger ni Rafa, je sens la pression"
Nole est bien sûr revenu sur la pression qui pèse sur ses épaules avant le début du tournoi. "Évidemment, j'ai conscience de la grande opportunité qui s'offre à moi. D'autant que j'ai toujours bien joué à New York ces dernières années. C'est probablement le court le plus spectaculaire du circuit et le public sera de retour. J'ai hâte d'y être. Pour être franc, je suis vraiment motivé pour jouer mon meilleur tennis. Mais il faut taper une balle à la fois, comme on dit. Je dois rester dans le moment présent, suivre mon étoile. C'est un rêve de gagner un titre ici qui bouclerait le Grand Chelem calendaire. Il n'y a aucun doute que c'est une immense motivation. Et, en même temps, je dois gérer mentalement toute cette attente que je sens autour de moi. Un tournoi du Grand Chelem sans Roger ni Rafa, je sens la pression. Mais même s'ils sont absents, il y a beaucoup d'autres joueurs talentueux qui sont dans une bonne période, comme Zverev, Medvedev ou Tsitsipas que je vois comme mes principaux rivaux pour le titre. Mais c'est un Grand Chelem. Un tournoi sur deux semaines au meilleur des trois sets. Tout le monde veut briller dans un Majeur et tout peut arriver."
Publié le par Alexandre HERCHEUX